and it's hard to dance, with a devil on your back.
@ RYANFUCKINGGOSLING ON TUMBLR.

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jax (jackson), marshall
TRENTE-QUATRE ANS / PLOMBIER-ARNAQUEUR / APPLETON, WI (USA)
CÉLIBATAIRE / FOREVER YOUNG / RYAN GOSLING
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Such a wonderful world.

(001) Jax ne s'est jamais réellement entendu avec son père. Il considère que l'unique relation qu'ils ont entretenue était conflictuelle, et que celui-ci ne lui donnait de l'intérêt que lorsqu'il s'écartait un peu trop du rang. Le décès de sa mère ainsi que celui de son frère auraient pu les rapprocher et les unir plus fortement, mais au contraire c'est ce qui les a le plus éloignés l'un de l'autre. Aujourd'hui, la seule famille qu'il reste encore à Jax est son frère cadet. +
(002) Jax a quitté le Massachusetts pour rejoindre New-York rapidement après avoir atteint la majorité. A l'époque il espérait devenir musicien, puisqu'il manie plutôt bien la guitare. Cela dit, tout s'est révélé beaucoup plus compliqué que ce qu'il n'aurait pensé et il a terminé par abandonner l'idée. +
(003) Jax s'était persuadé qu'il ne serait jamais capable d'aimer une femme. Pourtant, il a rencontré Sarah, pour qui il aurait soulevé n'importe quelle montagne. Elle l'a entraîné dans ses plans foireux et l'a lâché un beau matin sans qu'il s'y attende. +
(004) Jax a continué les arnaques après le départ de Sarah. Principalement car c'est ce qu'il lui permet de passer les fins de mois plus aisément, mais aussi car il s'est pris au jeu de la manipulation/persuasion et que son don de beau parleur ne lui déplaît pas spécialement, au contraire même. +
(005) Jax a d'autres habitudes en dehors du fait d'être perpétuellement en train de vouloir tirer quelque chose des gens. Par exemple, il va au cinéma une fois par semaine, et toujours à un horaire bien précis. Il y va pour la dernière séance du lundi soir, c'est selon lui le moment auquel les salles sont le plus vide, et il adore se retrouver quasiment seul dans une salle plongée dans le noir. Étant aussi très mauvais en cuisine, et quand il lui reste encore quelques billets en poche, il se fait plaisir en commandant chinois. +
(006) Jax, comme à l'accoutumée, a repéré Charlie en se servant de son statut de plombier. Il a capté qu'elle serait un excellent moyen pour lui de s'enrichir puisqu'une question d'héritage était en jeu. Il s'est donc débrouillé pour approcher la blonde autrement que pour sa tuyauterie, et bien évidemment ça a fonctionné. Or, il n'avait pas imaginé qu'il pourrait avoir des sentiments pour Charlie, mais ça s'est produit. +
(007) Jax se levait chaque matin avec l'angoisse de voir Sarah ré-apparaître dans sa vie. Il essayait de se dire que ça n'arriverait jamais, sauf que si. Elle est revenue un beau jour, et comme il le craignait, il est complètement perdu. La seule chose qui le garde encore complètement lucide est le fait qu'il veuille faire en sorte que Charlie et son ancienne compagne n'aient jamais à se rencontrer. +

Tell me that life is beautiful.

“Un musicien ? T'as toujours été qu'un foutu déchet de la société !” Nous n'avons pas tous le luxe d'avoir un père pareil. Non, ça c'est un privilège qui m'est réservé, en effet. “Ah parce-que c'est vrai que toi tu es l'une des plus belles merveilles du monde ! Laisse-moi rire.” Tout les jours, pendant vingt-et-un an, je lui ai répété que je partirai dès que j'aurai atteint ma majorité. Il ne m'a jamais pris au sérieux. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai vingt-et-un ans et je quitte le Wisconsin. J'ai des rêves de liberté, de hautes ambitions et un billet d'avion à mon nom. Je veux piétiner les trottoirs de la Big Apple avec ma guitare sur l'épaule. J'empoigne d'ailleurs l'instrument lorsque mon géniteur m'agrippe le bras. “Tu ne partiras pas avec cette guitare !” Je sais exactement pourquoi il ne veut pas me la céder. Cette guitare appartenait à ma mère. Ma mère que j'ai à peine eu le temps de connaître avant qu'elle ne me soit arrachée. Il l'a toujours pleurée, au plus loin que je m'en souvienne. “En fait, si, c'est exactement ce qu'il va se passer.” D'un geste violent je me tire de son emprise, attrape mon sac et vais rejoindre le taxi qui m'attend pour l'aéroport en klaxonnant dans la rue. Il me suit en hurlant des mots que je m'efforce de ne pas entendre. La seule chose qui m'aurait retenue ici, c'était mon frère. Le seul frère qu'il me restait, sur mes deux frangins du commencement. A croire que le deuil d'une mère n'était pas assez brutal, il avait fallu que je fasse le deuil d'un frère pareillement décédé. Mais il m'avait juré que tout irait et qu'il ferait sans moi. J'avais confiance en lui, et par chance, mon père n'avait pas le même comportement avec lui qu'avec moi. Il était d'ailleurs à la fenêtre de notre chambre commune, que je lui cédais donc complètement en quittant cette prison qui m'avait servit de foyer, alors que je grimpais dans le véhicule. Je lui fis un signe de main au travers de la fenêtre avant que le taxi ne roule et que je ne m'abandonne complètement au réel commencement de ma vie. Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre ~ “Où est-ce que tu as trouvé ça ?” J'attrape son avant-bras et l'attire dans mon studio miteux avant que quelqu'un ne la voit. Sarah. New-York ne m'a pas apporté la musique, mais m'a apporté Sarah. Cette fille, pardon, cette femme, est éblouissante. Elle est éblouissante mais diabolique, et je pèse mes mots. Ses mains sont sales de dollars. Elle détient plus de billets que je n'en ai jamais eu, et je ne sais même pas par quel miracle cela est possible. Elle est impassible, me fixe les yeux dans les yeux jusqu'à m'en faire perdre mes moyens. Un simple contact visuel avec elle et mon coeur part dans une violente symphonie. “Demande-moi de t'apprendre, je le ferai.” Elle s'approche en ma direction jusqu'à détruire le moindre centimètre de distance entre nous. Machinalement, mes mains glissent jusqu'aux joues de Sarah, et je mêle amoureusement mes lèvres aux siennes. Un baiser langoureux, tellement fort qu'il en rendrait ridicule tout les autres baisers made in Hollywood. “Apprends-moi.” Les instructions qu'elle m'a laissées ont toujours été plus claires que n'importe quel cour sur les inéquations. Elle venait de me donner un moyen grandiose de pouvoir payer mon loyer sans plus jamais être en retard ou sans plus jamais avoir à soustraire l'idée de m'alimenter. On agissait à deux et je nous voyais déjà plus beaux, plus formidables que Brad Pitt et Angelina Jolie l'étaient. Et je l'ai perdue. Elle est partie. Partie. Le plus dur, quand il faut finir, est de commencer ~ On s'entête à penser que les hommes vivent généralement mieux leurs ruptures que les femmes. Le départ de Sarah a été pour moi un déluge complet de massues qui me tombaient directement sur le haut du crâne. Je me suis senti pleinement humilié, et en fait carrément lamentable de n'avoir jamais pensé à ça. Je veux dire, c'était une arnaqueuse, j'aurais du me douter que sa nature première l'emporterait sur notre idylle. Ou alors qu'elle était trop parfaite pour perdurer à côté de moi, aussi. Alors, fini les embrouilles à deux, les arnaques en duo. Mais au lieu de me priver de ce luxe qu'elle m'avait apporté, je m'y suis lancé en solo. Et je ne paraissais pas si mauvais. Semblerait même que ma carte de plombier m'ouvrait de très nombreuses portes dans ce domaine. Et une en particulier. J'avais le bras dans le fond des tuyaux et les tympans en action. “Je suis inscrite sur le testament ? Alors je reçois une partie de l'héritage, c'est sérieux ?” Héritage, argent, quel était le nom de cette femme chez qui j'étais déjà ? Charlie Goldman. J'avais noté l'adresse, le numéro de téléphone, et m'étais lancé. Je prétextais d'abord des problèmes de plombier, le plan d'attaque classique. Tout ça pour faire du copinage avec la blonde et trouver comment lui soutirer une petite somme. Mais les jours sont passés, les conversations se sont suivies, et j'ai perdu le filon comme l'imbécile que j'étais. J'avais foutu les deux pieds dedans. Elle était tout à fait différente de Sarah, naïve, fragile. “Pourquoi est-ce que je retiens mon souffle à chaque fois que tu es là ?” J'allais tout foutre en l'air. “Qu'es-tu en train de me faire Charlie Goldman ?” Et si ça se trouve elle me lâcherait comme l'avait fait Sarah avant elle. Et si ça se trouve j'allais encore me retrouver la tête à l'envers. Tant pis. Amour, tu me tueras ~

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Citation :

PSEUDO/PRENOM + julie. ÂGE + j'ai ezniuq ans (ok c'était nul...). CONNEXION + je serai là assez régulièrement. COMMENTAIRE(S)/CASSDEDI + hey sexy ladyyy !