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 boys just wanna have fun (r)

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Caleb Ansen

Caleb Ansen

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MessageSujet: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyJeu 1 Nov - 7:41

« Désolée, je peux pas ce soir. » déclara Caleb à sa coéquipière ce soir-là. En effet, sa soirée était déjà réservée à quelqu'un d'autre. Cette autre personne, c'est Ethan. Ethan est le parfait stéréotype du gars qui aurait pu être un ami parfait … Si seulement il n'avait pas eu d'enfants. Une fois qu'il est devenu père, Ethan est devenu … comment dire ça ? Gaga, complétement gaga pour les prunelles d'un petit être tout rose avec seulement quelques cheveux sur le caillou. Caleb connaît Ethan depuis toujours, ou du moins, aussi longtemps qu'il puisse s'en souvenir, il a longtemps cru le connaître par coeur, mais il ne connaissait pas le côté père poule qui sommeillait tranquillement dans un coin de son ami. Dire que la naissance de Paige - l'aînée de Ethan si la mémoire de Caleb ne lui fait pas défaut. Oui, c'est bien ça, Paige est la première et Ana, la deuxième. - a éloigné les deux amis serait un euphémisme. Il y a huit ans, à cette époque, avoir des enfants n'était pas vraiment dans les projets de Caleb puisqu'à vrai dire, même, maintenant, du haut de ses trente-six ans, avoir des enfants n'en fait toujours pas parti et j'imagine que leurs centres d'intérêt ont changé : Couches et sorties entre potes ne riment pas pour une bonne raison, et si boisson et biberon riment, c'est encore un bien grand mystère de la langue. Peu importe, ils s'étaient certes éloignés mais maintenant que Ethan était séparé de sa femme, il avait bien plus de temps pour lui et bien plus de temps à consacrer à son ami qui allait laisser sa femme dans une énième soirée en solitaire pour pouvoir boire un coup avec son ami. À vrai dire, Caleb pourrait à peine dire si Thea était de garde cette nuit-là, il espérait que oui, au moins, elle ne serait pas seule. Gaaah, il devait vraiment lui parler. « Demain sûrement. » renchérit-il alors avant de faire un signe à Petra tout en se dirigeant vers la sortie. Une nouvelle affaire était bouclée et maintenant, il pouvait avoir l'esprit tranquille pour la soirée. Il savait qu'il allait passer une bonne soirée -et ça même si c'était sans Petra- et il s'en réjouissait d'avance. Caleb se retourna une dernière fois avant de monter dans l'ascenseur, remarquant alors sa collègue dont le regard changea brutalement de direction, le quittant et se déposant à nouveau sur le dossier désormais terminé et à classer. Caleb se dit qu'il avait sûrement rêver et il saisit son téléphone. 'Serais là dans 10 minutes' fut le court message qu'il envoya à son ami. Et 10 minutes plus tard, Caleb attendait devant l'entrée du bar. Ethan n'était pas encore arrivé. Caleb attendit cinq minutes avant de se décider de rentrer. « Deux bières. » murmura t-il, en posant un billet sur le comptoir.
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Ethan D. Monroe

Ethan D. Monroe

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyVen 2 Nov - 14:57



« Wanna see who your real friends are? Screw up and see who's still there. » Il y certaines personnes dont on ne se rappelle plus la rencontre : aussi loin que l'on puisse remonter dans notre mémoire, ils ont toujours été là. Comme une constante, présents dans chaque souvenir. Dans le bac à sable, ils tentaient de voler ton râteau – bien que personne n'ai jamais pu prouver le rôle d'un râteau, ni la raison des nombreuses convoitises dont il est l'objet – , à la crèche ils étaient les visages barbouillés à côté du tien, les partenaires de construction immenses – trois cubes de haut, t'imagine pas la taille que ça fait ! –, présents à travers les ajouts laborieux sur ton dessin ou la trace de peinture sur ton tee-shirt et dans tes cheveux. A l'école, ils étaient tes anti-sèches, tes compagnons mousquetaires, Zorro, Superman, Batman ou Robin, Spiderman ; couraient avec toi après les filles – mais sans jouer avec elles, parce que jouer avec les filles, ça craignait ! - lançaient des billes à travers cours et se disputaient cartes en tout genre. En vacances, ils étaient la sonnette à sept heures du matin pour partir faire du vélo, ils apportaient le maillot de bain et se jetaient dans ta piscine sans qu'ils aient été invités à entrer, cachaient les bonbons sous leurs tee-shirts pour ne pas éveiller la vigilance de tes parents.
Plus tard, ils étaient compagnons de beuveries, complices dragueurs, partenaires de crime … Ils étaient la première clope, le premier joint, la première fête dont on ne se rappelle plus la fin. Puis un jour, ils n'étaient plus qu'un souvenir, un coup de téléphone pour le premier de l'an et les anniversaires, une carte postale pendant les vacances. Pour Caleb et Ethan, l'éloignement s'était fait naturellement ; l'un refusant de jouer les baby-sitter tandis que l'autre exhibait avec fierté son nouveau-né. Les nouveaux parents font une choses insupportable pour ceux qui n'ont jamais connu ni paternité, ni maternité : ils vivent pour leur enfant, à travers leur enfant, et avec leur enfant. L'enfant est présent dans chaque pensée, chaque parole, chaque geste – et ce 'gagatisme' incessant avait eu raison de la patience de l'agent du FBI, ainsi que de leurs soirées entre potes. Paige passait avant, elle passerait toujours avant. Ana aussi. Leur amitié en avait pâti grandement, tant et si bien que les deux hommes, autrefois si proches, ne s'appelaient même plus de façon régulière.

Mais la vie a cela d'étrange qu'elle ne nous guide jamais sur un chemin linéaire. Parfois, même en s'éloignant dans des directions opposées, on finit par se retrouver ; et ce fut le cas, pour les deux amis. Dès que le couple d'Ethan a commencé a battre de l'aile, l'architecte a fait ce qu'il fait le mieux, et le plus souvent, il a pris la tangente, et a tenté d'oublier ses problèmes dans cette douce routine devant un match, entre amis. Des bières, du sport, des blagues loufoques, terribles ou choquantes ; pas de prise de tête, pas de discussion sans fin, pas de problèmes. Surtout pas de problèmes ! L'ironie du sort est telle que maintenant qu'Ethan et sa femme s'étaient engagés dans la voie du divorce, le couple de Caleb se retrouvait en ballottage, installé dans une routine trop pesante pour vouloir y rester, mais peut-être trop sécurisante pour avoir envie de la quitter. La même situation que celle dans laquelle se trouvait l'architecte avant que Phoebe ne décide de prendre les choses en main et de lui demander de signer les papiers pour signifier leur séparation. Leur divorce. L'architecte chiffonna son dernier dessin, et le lança dans la poubelle qui se trouvait au coin opposé de son bureau. A force de ruminer sur son divorce, il allait devenir meilleur basketteur en bureau qu'architecte : il devenait incapable de griffonner une esquisse ne serait-ce que convenable – son patron allait le tuer – , mais ses tirs de boulettes de papiers atteignaient maintenant presque toujours la cible : la corbeille. Peut-être pourrait-il se faire embaucher dans le service entretien ? Il secoua la tête : rien de productif n'allait apparaître sur son plan de travail aujourd'hui, autant abandonner ! L'idée le fit sourire et l'ensemble de ses outils de dessins furent rangés en moins de temps qu'il ne faut pour lire cette phrase : ce soir, il allait s'amuser ! Après un signe rapide à ses collègues étonnés de le voir quitter si tôt, il se pressa au pressing pour récupérer son linge, tout en se promettant – pour la centième fois – que c'était la dernière fois qu'il laissait ses vêtements au pressing, et sur le chemin, il achèterait une machine à laver, et ce la ferait livrer ce week-end. Ou il irait au magasin demain. Enfin, demain, ou après-demain. Ou la semaine prochaine, ou à la fin du mois. Son portable vibra dans sa poche. Caleb. : 'Serais là dans 10 minutes'. Merde. Ce n'était pas si urgent finalement. Après un bon moment dans les embouteillages, il était arrivé devant le bar. Phoebe lui en aurait voulu de laisser ses vêtements se froisser dans son coffre. Oui, mais Phoebe n'était plus là.

Oubliant les chemises – qu'il devrait sûrement renvoyer au pressing, et les pantalons, qu'il porterait froissés, tant pis, il poussa la porte de l'établissement et scruta la salle du regard. Caleb était au bar, comme d'habitude. Installé devant une bière – ou plutôt deux, étant donné qu'il avait pris la commande pour son ami – comme d'habitude. Se déplaçant à travers la foule, il se rapprocha du comptoir et salua son ami d'une tape franche dans le dos. Il est des choses qui ne changent pas.
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Caleb Ansen

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyVen 2 Nov - 15:04

Ce soir, c'était leur soirée. Caleb comptait bien changer les idées de son ami qu'il savait pas de si bonne humeur depuis qu'il s'était engagé dans cette procédure de divorce qui semblait sans fin. Mettre fin à une relation d'une dizaine d'années n'est jamais facile, ou du moins, Caleb l'imaginait ainsi puisqu'en ses trente-six ans de vie, il n'avait jamais tenu aussi longtemps dans une relation amoureuse. Seule l'amitié survivait au temps : Des batailles de boules de neige récoltée sur les pare-brises des voitures au début de l'hiver et des « coupes du monde » de soccer organisées dans le jardin jusqu'aux jumelles néerlandaises complétement bourrées qui perdues, on finit dans un bar miteux, qu'on se 'partage' sans rechigner puisque de toute manière, elles sont pareilles, en passant par le vol ou plutôt l'emprunt temporaire de la voiture du sport que papa a acheté pour faire le beau devant les midinettes dont il a deux fois l'âge et qui finira embouti dans un mur, Ethan était resté l'ami de Caleb. Le temps ne voulait rien dire, mais dans leur amitié, il avait une certaine importance puisque ce n'était que grâce au temps qu'il avait tout partagé depuis toujours. Caleb ne se croyait en aucun cas prétentieux quand il disait connaître Ethan par cœur, ils avaient grandis ensemble et même si « le nouveau Ethan » ressemblait quelque fois à un inconnu, Caleb arrivait toujours à reconnaître son ami derrière ce papa gâteau, ou plutôt il arrivait enfin à admettre que son ami était désormais ce papa gâteau. Ce papa gaga de ses filles étaient le même Ethan qu'avant, il était juste adulte, grand, mature. Il n'était plus un enfant qui mettait des seaux sur le dessus des portes, il n'était plus un adolescent aux techniques de drague complétement bateaux, il n'était plus un jeune adulte complétement immature, sûrement encore plus immature que l'adolescent qu'il avait été dans le passé. Désormais, il était un adulte et même si il avait mis plus longtemps que son ami, Caleb était lui aussi un adulte aujourd'hui. Il avait grandi, il l'avait juste fait à sa vitesse mais il avait réussi : Il avait un bon job qu'il adorait et qui gagnait assez bien pour ne pas avoir besoin d'une aide financière quelconque, il était aussi casé, marié, dans une relation depuis près de dix ans. Même si il n'était pas encore prêt pour les enfants – et ne le serait sûrement jamais, les enfants, c'est juste pas fait pour lui et avec son travail, ce n'est pas vraiment comme si il aurait du temps à leur accorder et si il venait à lui arriver quelque chose, laisser Thea seule avec des petits êtres tout baveux n'était pas quelque chose qu'il désirait; il devait avouer qu'il était bel et bien devenu adulte. C'était donc sûrement le bon moment pour donner un nouveau départ à leur amitié. Ethan avait bien besoin de s'amuser depuis son divorce et Caleb ne s'en était jamais privé – au grand désespoir de sa femme qui devait assez régulièrement assister au retour de son mari, une forte odeur de bière sur les lèvres, à des heures pas possibles de la nuit-, et aujourd'hui, ils allaient s'amuser. Il fallait juste espérer que Ethan se mette à parler de ses gnomes à tout bout de champs, après tout, si Caleb arrivait à ne pas parler travail -ou Petra- Ethan devrait pouvoir se retenir pour la soirée. « Merci. » murmura Caleb en saisissant une des bières que venait de poser le barman devant lui. Celui-ci hocha la tête, d'un air 'c'est normal' puisque après tout, il était payé pour le faire. Caleb hésita une seconde, ne sachant pas si il devait attendre son ami avant de boire. Il se décida à prendre une gorgé : Ethan était pas là, il n'avait donc aucune idée depuis combien de temps l'attendait, si il lui reprochait d'avoir commencer à boire, il le ferait se sentir coupable pour cacher sa propre culpabilité. Caleb eut une envie de se frapper à l'idée qu'il échafaudait un plan mesquin dont le but était que Ethan se sente coupable. Il était un horrible ami : Tant pis, il laisserait Ethan parler cinq minutes de ses enfants, ça compensera. Caleb prit donc une gorgée de sa boisson mais n'eut pas attendre bien longtemps avant de voir son ami arrivé. Ethan fit remarquer sa présence par une frappe amicale dans le dos de son compagnon de boisson pour ce soir. « Tiens. » dit Caleb en tendant à son ami la deuxième bière qu'il avait demandé pour lui, la bière n'étant pas un choix trop risqué. « Alors ? T'en as mis du temps dis-moi. » lui déclara t-il un sourire aux lèvres. Ethan n'avait pas été si long et à vrai dire, Caleb n'avait que ça à faire, attendre. Ou il aurait pu faire quelque chose d'autre de sa soirée comme par exemple, sortir avec … Auto-censure. Caleb s'était promis. Pas ce soir.
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Ethan D. Monroe

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyVen 2 Nov - 15:11

L'architecture était LA passion d'Ethan, sa vie même, avant qu'il ne rencontre Phoebe, et la naissance des filles. Il dessinait des plans, représentait des bâtiments, passait le reste de son temps à se balader dans des endroits inédits pour trouver l'inspiration, chercher sa muse, trimbalant sous le bars un carnet pour griffonner quelques images qui lui venait au hasard de ses déplacements, et du cheminement de sa pensée. En dehors du travail, il était endossait le rôle qu'il aimait le plus, celui de 'family man' ; et il était mari et père. Un bon père – le meilleur qu'il puisse être. Un père aimant, responsable, qui savait comment réagir, qui géraient toutes les situations – ou du moins essayait. La dynamique familiale n'était pas parfaite, mais ils étaient heureux, touts les quatre ensemble. Heureux ensemble, deux mots qui auraient pu résumer sa vie avec Phoebe. Ou du moins, si on oulie les dernières années. En effet, les choses s'étaient peu à peu gâtées. Pas professionnellement, du moins, pas de manière flagrante, Ethan adorant toujours autant son travail et produisant des plans et maquettes plus que satisfaisantes pour sa direction, mais personnellement. L'ambiance chez lui, chez eux, 'à la maison' s'était dégradée alors qu'il s'éloignait progressivement de Phoebe. Autrefois si proches et complices, ils évoluaient alors dans une atmosphère de plus en plus tendue, et ne pouvant supporter la tension, il avait choisi la politique de l'autruche, et fermait les yeux sur leurs problèmes. Ce qui avait pour seule conséquence – comme on aurait pu s'en douter – une aggravation des disputes, et des querelles sans réelle raison ; bref de la destruction lente de leur mariage, de leur amour. Il n'avait jamais aimé la confrontation : éviter les problèmes était chez lui, comme une seconde nature, aussi il sortait. Peu, par rapport à ses années d'ado/adulescence, cependant. La seule échappatoire qu'il se permettait était des soirées avec ses potes, ou plutôt (et généralement) avec l'un d'entre eux : celui qui, il l'aurait juré plusieurs années auparavant, resterait un éternel adolescent fêtard, Caleb ! Qu'il n'y ait pas de méprise, Caleb n'a rien de l'irresponsable adolescent coincé dans le corps d'un trentenaire, toujours à faire la fête, à coucher sans rappeler la fille le lendemain, se soûler à ne plus se souvenir de son nom ou même de la soirée, ou fumer des pétards dans la garage de ses parents que cette adulescent sans scrupules habite encore parce que le loyer ne se paye pas tout seul, et que le travail n'est pas 'fun'. Caleb était quelque de respecté, autant en tant qu'homme que par sa profession – agent du FBI, héhé, eh oui ! Il avait une femme, et lui était fidèle, aussi étrange que cela puisse paraître à quiconque qui avait rencontré l'homme pendant sa période lycée / début d'université. Caleb était responsable. Seulement, leurs rencontre les ramenaient souvent plusieurs années – de nombreuses années – auparavant, quand leur principale ennui était de voir leur équipe favorite perdre lors du super bowl. Leurs soirées les entraînaient loin des soucis de la vie quotidienne, de leur femmes/copines respectives, leur travail. Pour une soirée, ils n'étaient plus hommes sérieux, ils en oubliaient leur responsabilités, sortir de leurs rôles de maris, de père (pour Ethan) et, même si l'architecte adoraient ses filles, les aimaient plus que tout au monde, qu'est-ce que ça faisait du bien ! Ils évoquaient ce qu'ils voulaient, sans craindre de jugements ou de remarque – si ce n'est les moqueries amicales de leur compère. Ce n'est pas un rendez-vous de psy, et il ne fallait pas compter sur leur beuveries pour régler le moindre problème – ils étaient incapable de faire autre chose que de créer d'autre problèmes quand tous les deux ensemble – mais c'était, et je m'excuse par avance du mot employé, une putain de manière de s'amuser. Fun. Facile. Sans prise de tête, sans soucis. Et en ce moment précis, alors qu'il était en pleine procédure de divorce – procédure qui, soit dit en passant, mettait fin à près de dix ans de relation – qu'il ne trouvait plus d'inspiration pour le projet de nouvel immeuble phare d'un groupe bancaire, dont je ne citerais pas le nom, il avait plus que jamais besoin de 'pas compliqué'. Alors il appelait Caleb, et le rejoignait au bar. Il n'y avait jamais besoin de réfléchir, juste de se déconnecter de la partie responsable – qui, je ne sais pas si vous l'avez déjà remarqué, est généralement aussi la partie la plus pessimiste – de son cerveau et d'agir comme ils l'avaient toujours fait. En éternels adolescents.

Entrant dans le bar, il ne prit pas la peine de saluer son ami, le gratifiant simplement d'une tape dans le dos :   «  Tiens. » réagit Caleb, tendant à l'architecte la boisson qu'il s'était permis de commander pour lui : une bière. On ne pouvait se tromper en demandant une bière, en y réfléchissant bien, Ethan se demandait s'il avait déjà bu autre chose que de la bière lors de ses entrevues avec son ami.   «  Alors ? T'en as mis du temps, dis-moi. » continua Caleb, souriant. Ethan jeta un coup d'oeil à sa montre, avant de lever les yeux au ciel  : il était à peine en retard ! «  Tellement de temps que tu as dû te résigner à commencer à boire seul. » répliqua Ethan, faussement compatissant, avant de lever son verre, pour trinquer. Il prit une gorgée de sa boisson et reprit, légèrement ironique, connaissant son ami  : « Excuse-moi d'avoir sous-estimer ta capacité à quitter ton travail avant la tombée de la nuit ... » Il jeta un coup d’œil à l'extérieur : les lampadaires éclairaient la rue, les passants rejoignaient restaurants ou appartements, la soirée était déjà bien avancée, et surtout il faisait déjà nuit noire. Mauvais exemple. Ethan sourit. Il savait bien que son collègue n'aurait jamais quitté son travail avant la nuit. Il continua : «  … ou de te détacher de ta chère collègue pour rejoindre un vieil ami ! ». Sa chère Petra. La Petra. Il en avait entendu à son sujet, et même si il connaissait l'amour sincère que Caleb portait à sa femme, l'architecte ne pouvait s'empêcher de se demander s'il n'y avait pas autre chose que de l'amitié entre les deux agents. Mais jamais il ne l'avait rencontrée : ne pas mélanger collègues de travail et amis d'enfance, c'était une règle si l'on ne voulait pas entendre son patron évoquer la fois où on a fait pipi dans la piscine à douze ans, ou le râteau qu'on s'est littéralement pris dans la figure lors de la classe verte dans le Vermont. Jamais mélanger collègues de travail et amis d'enfance pourtant : «  J'aimerais bien savoir ce qu'elle a de si spécial, cette Petra, si ce n'est un joli minois et une paire de seins  » taquina-t-il.

HJ : SPEEDY-CALEB, tu crois qu'ils comprendront comment on fait ? boys just wanna have fun (r) 145311802
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Caleb Ansen

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptySam 3 Nov - 14:08

Roulement d'yeux de la part de son ami. Ethan savait bien que Caleb aimait le taquiner mais c'est vrai que pour une fois, il n'était pas si en retard et le coup d'oeil que l'architecte jeta sur sa propre montre lui montra bien. Caleb n'était pas quelqu'un qui avait l'habitude d'être en avance, à vrai dire, il était loin d'être une personne très ponctuelle pour ce que ça vaut. Il avait une horrible tendance à se faire attendre et les quelques fois où il arrivait en avance, il avait un mal fou à attendre et cela ne lui donnait réellement aucune raison d'être plus ponctuel. C'est pour ça que traîner avec Ethan avait souvent du positif puisque ce dernier était toujours retenu par une dernière urgence au bureau ou bien Paige qui semblait « un peu blanche ». Caleb avait toujours imaginé que ces urgences étaient juste des petites péripéties qui les avaient empêcher d'être très proches ces dernières années. Peut-être que cela avait retarder le début de chacune de leurs sorties mais cela faisait aussi et ainsi de leurs retards respectifs, une nouvelle heure de rendez-vous dans un sorte de monde quasi-parallèle où les deux amis seraient en réalité à l'heure et puis de toute manière, le retard de l'un ou de l'autre n'avait jamais écourté leurs sorties puisqu'ils leur restaient à chaque fois le reste de la nuit à tuer. Ce n'était donc en aucun cas un problème et encore moins, comme ce jour-là où le retard était quasi-inexistant. « Tellement de temps que tu as dû te résigner à commencer à boire seul. » annonça Ethan avec une moue faussement compatissante. Il se fichait bien de la tête de son ami qui avait à peine commencé sa première bière. Ethan leva cependant son verre et trinquant en un petit mouvement de poignet. Il prit une courte gorgée dans son verre avant de reprendre d'un ton ironique qu'il ne pouvait s'offrir qu'avec ses amis : « Excuse-moi d'avoir sous-estimer ta capacité à quitter ton travail avant la tombée de la nuit ... » Aoutch. 1 -0. Ethan marquait un point sur ce coup-là, bien que cette information n'était pas tout à fait juste et non seulement à cause de l'heure de la journée – En effet, avant la tombée de la nuit semblait un peu loupé pour cette fois, alors après tout, Ethan ne devait pas tant l'avoir sous-estimer. La nuit était définitivement déjà tombée, seules la lumières des lampadaires étaient allumés puisque même celles du magasin d'en face s'étaient éteintes en raison de l'heure tardive : Après tout, c'est vrai, qui achète des chaussures au milieu de la nuit ? - non, ce n'était pas seulement à cause de l'heure : Ces derniers temps (bien que de moins en moins puisque la longueur des journées diminue et la nuit arrive plus tôt), il arrivait à Ethan de quitter son bureau avant la tombée de la nuit : « … ou de te détacher de ta chère collègue pour rejoindre un vieil ami ! » 2-0. Oui, si Caleb n'est pas au bureau et que la nuit n'est pas encore tombée, il est sûrement en train de boire un coup avec sa très charmante collègue de travail, Petra – il pourrait aussi avoir une autre raison de son absence mais je crains que ce soit parce qu'il est coincé en hôpital psychiatrique, après être devenu complétement cinglé. Peut-être que Ethan le connaissait trop finalement, beaucoup trop. Il se doutait que Caleb avait beaucoup d'affection pour Petra, et il n'aurait pas pu le cacher à son ami. En tout cas, Ethan, sur ce coup-là, avait mis Caleb de très bonne humeur puisque l'évocation de la jeune femme avait fait naître un sourire -certes suivi d'un sourire gêné, mais un sourire quand même- sur le visage de son ami. « Tu comptes pas me faire croire que tu n'étais pas en train de travailler quand je t'ai appelé ? » nota Caleb en levant un sourcil. L'architecture était après tout la toute première passion d'Ethan, et ça avant même qu'il ne tombe fou amoureux de Phoebe et maintenant qu'il ne pouvait passer temps ni avec femme ni enfants, Caleb croyait ne pas trop s'avancer en déduisant que son ami d'enfance était un crayon à la main entrain de faire quelques esquisses. Caleb ne préférait pas vraiment s'étendre du sujet de Petra : Il préférait la mettre dans la case 'travail'. Mentir à son ami ne servirait à rien du tout, il le connaissait vraiment beaucoup donc autant dire que prétendre que Petra ne lui était pas chère ou qu'il n'appréciait beaucoup -énormément même et avait quelque fois du mal à s'en passer. Peu importe. - sa présence serait juste une perte de temps et prendre Ethan pour un réel idiot. « Parce que ça va pas le faire ... » dit-il en hochant la tête négativement, un sourire fendant ses lèvres.

« J'aimerais bien savoir ce qu'elle a de si spécial, cette Petra, si ce n'est un joli minois et une paire de seins » taquina gentiment Ethan. Oh, Petra … Oh … Caleb sourit. « Petra, elle est ... » murmura d'un drôle de petite voix qui aurait facilement pu sortir d'un corps d'un jeune enfant alors qu'un sourire éclairait son visage. Il ne pouvait s'empêcher de visualiser la jeune femme, son visage d'ange, ses jambes sans fin et juste assez bronzés qui feraient jalouser n'importe quelle minette de vingt ans, son sourire qui pourrait guérir un cancer si on avait l'occasion -ou plutôt la chance- de le voir, ses yeux noisettes où l'on pouvait voir tout ce qu'elle avait vécu, toute la peine et tout le bonheur du monde dans 4 cm² de paradis. « Sympa. » se reprit alors Caleb qui fut forcé de remarqué qu'il avait commencé à partir sur une mauvaise voix. Caleb finit rapidement son verre avant de le reposer brusquement sur le comptoir. « Un vrai mec, tu l'adorerais. » finit-il d'une manière qui pourrait plus ou moins décrire Petra puisque même si elle adorait la bière, les vieilles motos et était après tout agent du FBI, un métier longtemps pensé réservé aux hommes, Petra restait une vraie fille aux longues boucles brunes et aux talons de quinze centimètres de haut.
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Ethan D. Monroe

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptySam 3 Nov - 14:14

  «  Alors ? T'en as mis du temps, dis-moi. » Ethan jeta un rapide coup d'oeil à sa montre ; certes, il avait bien cinq minutes de retard sur l'horaire que Caleb lui avait donné, mais, ce n'était premièrement pas si grave que ça, cinq petites – bon d'accord sept ! - petites minutes de retard ; et, deuxièmement, ni l'architecte ni l'agent n'avaient pour habitude de se tenir aux horaires lorsqu'il s'agissait de se retrouver. Travail, enfant ou discussion avec un certaine (une certaine?) collègue de travail étaient les raisons principales de leurs retards respectifs – mais étant tous deux peu à l'aise avec la ponctualité, aucun des deux finalement n'attendait réellement longtemps, et ils se retrouvaient au bar – arrivant généralement à moins de cinq minutes d'intervalle l'un de l'autre – bien en retard. Sauf, quand Caleb arrivait en avance – ou du moins en avance sur le retard qu'il aurait dû avoir pour permettre à Ethan d'arriver à l'heure (vous me suivez toujours?), donc Ethan était en retard, et, en trouvant pas une excuse, il attaqua sur un autre sujet, la boisson déjà entamée de son ami : «  Tellement de temps que tu as dû te résigner à commencer à boire seul. » Touché. L'agent du FBI, pourtant généralement rapide pour répliquer sans ciller, ne moufta pas, laissant la supériorité à son ami, qui en profita pour continuer : « Excuse-moi d'avoir sous-estimer ta capacité à quitter ton travail avant la tombée de la nuit ... » Un peu gonflé de l'accuser d'être en avance ? Hypocrite ? Peut-être, mais pour l'instant, il n'en avait que faire de savoir ce que pensait son ami ; et puis, se lancer des piques faisait partie intégrante de leur mode de communication. Ils s'attaquaient sur leurs jobs – ou l'heure à laquelle il le quittait, leur relations – sauf avec leurs femmes respectives (ou future ex-femme pour l'architecte) : «  … ou de te détacher de ta chère collègue pour rejoindre un vieil ami ! » Ethan ne put s'empêcher un sourire et de jeter à son compagnon de boisson un regard entendu : le voilà dans le rôle de la femme qui attends son mari le soir et qui le retrouve aux environs de deux heures légèrement pompette d'une soirée entre collègues ! Mais Ethan n'était pas sa femme, et en savait bien plus que Thea – ou du moins il l'espérait. Parce que lui savait que Caleb n'était pas indifférent à cette chère collègue – dont il disait tellement de bien tout en évitant au maximum de donner l'impression de dire du bien. Tout en évitant au maximum le sujet de conversation. Caleb n'évoquait Petra que lorsqu'il discutait de son travail, comme si Petra = travail (à se demander si la réciproque était vraie : travail = Petra ? ). Mais aujourd'hui l'agent préféra ignorer la remarque – renforçant la certitude d'Ethan d'avoir fait mouche. Haha il devenait meilleur que son ami, il le tenait … ou pas :  « Tu comptes pas me faire croire que tu n'étais pas en train de travailler quand je t'ai appelé ? » Ethan ne put réprimer un sourire et lorsqu'il ouvrit la bouche pour protester il ne put trouver de réplique adéquate ; pour la bonne et simple raison que oui, il était au travail quand Caleb l'a appelé. Refusant cependant de céder une égalisation, le « 1-1, balle au centre » il se contenta de prendre une gorgée de bière, pour gagner du temps et réfléchir à un retour en force. Il était un workaholic (comment le dit-on en français ? Un bourreau de travail ?), certes, et tout comme son ami il passait bien plus de temps à son travail que chez lui – situation qui s'était largement accentuée depuis son déménagement : maintenant plus personne ne l'attendait chez lui, alors, à quoi bon ? - mais il aurait très bien pu ne pas être au travail.  « Parce que ça va pas le faire ... » En plus il insistait maintenant ! Reprend-toi Ethan, tu ne peux pas te laisser dépasser de cette manière ! Trouver une excuse, trouver une excuse, trouver une excuse … Et de préférence une excuse sans aucun rapport avec les enfants (sujet qu'Ethan savait qu'il fallait éviter avec Caleb – même s'il ne comprenait que difficilement quelqu'un qui n'aimait les enfants … qui n'aime pas les enfants ? Enfin bref, peu importe) et/ou Phoebe aka. sa future ex-femme, ce qui reviendrait à parler du divorce, sujet qu'Ethan voulait éviter pour des raisons évidentes. «  En fait, j'étais en train de battre mon record de basket de bureau  » finit-il par avouer, confessant la même occasion son manque d'inspiration sur son nouveau projet : «  36 lancers réussis de suite. Je suis presque dans le tableau des meilleurs du bureau  » continua-t-il, en faisant référence au concours s'organisant dans ses bureaux, concours aux épreuves aussi variées que courses de chaises roulantes dans les couloirs, concours du plus grand nombre de trombones attachés les uns aux autres en une minute, œuvres d'art en post-it multicolores sur les fenêtres ou basket en bureau. Ethan afficha alors un sourire et une fierté peut-être légèrement exagérée, avant de relancer le sujet 'Petra'. «  J'aimerais bien savoir ce qu'elle a de si spécial, cette Petra, si ce n'est un joli minois et une paire de seins  » Non, Ethan n'est pas un affreux misogyne qui ne voit dans les femmes que des objets – agréables à la vue, certes – décoratifs, donc intéressantes seulement pour leur attraits physiques. Il savait l'attachement particulier de son ami pour cette femme et souhaitait le taquiner :  « Petra, elle est … » Ethan essaya de suivre le cours de a pensée de son ami : extrêmement attirante ? Non, il n'oserait pas dire ça. Même s'il le pensait, ça Ethan en était convaincu. Belle ? Magnifique ? Non, connaissant Caleb, il allait sortir quelque chose de plus neutre. Le 'intéressant' mais pour les personnes : quelque chose comme 'cool' ou …  « Sympa. » Sympa. Sympa ? Il pouvait en parler pendant des heures – enfin, si Ethan réussissait à contenir son envie de sourire, Caleb s'arrêtant toujours lorsqu'i l apercevait le sourire ; traînait avec elle dans les bars presque tous les soirs – Ethan avait parfois eu peur de devoir prendre rdv avec son ami, et il la trouvait juste … «  Sympa ?  » Il ne put réprimer un rire : «  Tu me casses les oreilles avec cette fille – pardon femme ...  » nouveau regard entendu à son ami : «  … et tu n'as rien d'autre à dire que 'elle est sympa' ?  » Caleb reprit alors :
 « Un vrai mec, tu l'adorerais. » Un vrai mec, hm ? Dans quel sens ? Genre : agent du FBI, aime les flingues, tirer sur les gens et écraser les grand-mères lors des courses poursuites à une vitesse folle ou genre habillé comme un mec et faisant de la concurrence aux transsexuels ? «  Alors pourquoi tu me la présentes pas, hm ?  »
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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptySam 3 Nov - 14:20

Caleb et Ethan avaient toujours partagé une passion dévorante pour leur travail respectif. Les deux amis aimaient leur travail, ce qui en un sens est une bonne chose, mais vu d'un autre angle, une beaucoup moins bonne puisque leur travail grignotait chaque jour plusieurs heures supplémentaires à leur temps libre. On pourrait croire que du coup, cela ne constituerait pas un sujet de taquinerie, tout deux étant dans la même situation, mais c'était en réalité bien le contraire : En effet, sachant que de toute manière, l'autre pouvait sans aucun problème renvoyer tout autant (et sur le même sujet), l'un ou l'autre n'hésitait pas à se moquer gentiment du temps que l'architecte ou l'agent passe à travailler. Caleb assumait très bien le fait qu'il adorait son travail et acceptait donc les critiques sur ce point, surtout de la part d'Ethan : De la part de Thea, c'était une autre histoire. La pauvre commençait en effet à saturer, ayant du mal à supporter les horaires impossibles de son cher mari qui partait de plus en plus tôt le matin (et qui du coup, commençait à devenir presque ponctuel) et qui revenait à des heures tardives de la soirée. De sa part, Caleb ne le comprenait absolument pas. Elle aussi, elle avait des horaires de fou. Entre ses gardes de nuit et toutes les heures supplémentaires qu'elle assurait, Caleb doutait du fait que même si il commençait à passer plus de temps à la maison, elle s'en rende compte, elle était pas là de toute manière alors à quoi bon ? Thea ne voyait juste pas les choses de cette façon. Caleb ne comprenait définitivement rien aux femmes et encore moins à sa femme. Il pensait pourtant être un mari au moins 'potable', peut-être même plus que ça, Thea avait tout ce qu'elle voulait, non ? Elle exerçait un métier qu'elle adorait et qui lui permettait d'aider les gens autour d'elle, elle était en bonne santé, elle n'avait aucun problème d'argent, elle possédait son propre appartement plutôt spacieux (surtout vu le nombre de personne qui y réside), elle avait un mari qu'elle aimait et qui l'aimait en retour et qui était lui aussi en bonne santé. Que demander de plus ? Caleb n'aurait sûrement jamais la réponse à cette question à laquelle il portait peu d'intérêt puisque malheureusement pour la jeune asiatique, rendre sa femme (plus) heureuse et épanouie n'était pas vraiment la priorité de son mari, persuadé que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Ah, voilà un nouveau point commun entre Caleb et Ethan : La vérité en face de leurs yeux leur semble bien dure à voir. La procédure de divorce demandé par sa femme était arrivée en vrai surprise pour Ethan persuadé « qu'ils étaient dans une mauvaise phase et que ça passerait ». Avoir ça en commun n'était pas vraiment quelque chose de positif mais ils le partageaient quand même. «  En fait, j'étais en train de battre mon record de basket de bureau  » confia finalement son ami à Caleb. Ce n'était pas très glorieux ça ! Faire des paniers alors qu'on est boulot et qu'on pourrait travailler. Gaaaaaah ! Shame on you, Ethan. L'homme qui adorait son travail plus que tout était définitivement parti : Ethan était un vrai homme de famille à qui sa famille manquait. Ses filles et Phoebe étaient ses muses, ses inspirations les plus profondes et maintenant, elles étaient partis. Caleb fronça légèrement les sourcils, plus désolé pour son ami qu'autre chose. En effet, il aurait pu sourire à la remarque de son ami mais il ne pensait qu'à une chose : Le fait qu'il est perdu toute son inspiration. Caleb secoua légèrement la tête, essayant de chasser ses idées, bien trop noires pour une soirée tranquille et détente entre potes, il ne comptait pas mettre le divorce d'Ethan sur le tapis, ils en parleraient seulement si Ethan le voulait. «  36 lancers réussis de suite. Je suis presque dans le tableau des meilleurs du bureau  » continua-t-il en souriant. Caleb sourit en retour, oubliant rapidement le moment nostalgie qui l'avait traversé à travers la nostalgie évidente de son ami. Un sourire faussement très fier arriva alors sur les lèvres de Ethan. « Finalement, le job d'architecte, c'est bien plus drôle que je le pensais, dis-moi. » taquina gentiment Caleb qui reprochait assez souvent à son ami le manque d'action et d'aventure ou même de 'fun' de son métier. « Si un jour, j'ai besoin d'une reconversion, j'y penserais. » poursuit alors Caleb d'un air entendu et en hochant la tête. Puis, il réfléchit pendant une micro-seconde, s'imaginant architecte. « Nah ! » finit par se reprendre Caleb d'un air quasi-dégouté : Une micro-seconde d'architecture (ou plutôt une micro-seconde de panier dans la corbeille de papier) lui avait finalement suffi, il était agent du FBI, profiler, il avait ça dans le sang et ça changerait jamais. « Nan, nan, nan. » renchérit-il alors en hochant négativement la tête. Il ne pourrait pas rester enfermé dans un bureau à griffonner et de toute manière, il dessinait comme un pied … Non, un pied dessinerait sûrement mieux que lui à vrai dire. Il dessinait comme une casserole et il aimait bien trop l'aventure, le suspens, l'action pour devenir architecte et pourtant, avoir un mari architecte ferait sûrement bien plaisir à sa femme qui ne rêve que de lui prendre un emploi de bureau. Caleb se rappelle encore quand on lui avait proposé un emploi de bureau il y a quelques années et qu'il avait refusé immédiatement sans consulter Thea. Quand elle l'a découvert, il jure avoir vu de la fumée sortir de ses oreilles et pourtant, la jeune infirmière n'était pas vraiment du genre à s'énerver facilement, c'était quelqu'un de doux, gentil, compréhensif. «  Sympa ?  » demanda alors Ethan, s'assurant que c'était bien ce que venait de dire son ami. C'était bien ce qu'il venait de dire, Caleb venait de dire 'sympa' pour qualifier sa coéquipière. Ethan laissa échapper un petit rire. «  Tu me casses les oreilles avec cette fille – pardon femme ...  » commença alors Ethan avant de lancer un regard entendu vers Caleb. Caleb n'aimait pas ce regard entendu puisqu'il ne comprenait pas ce que Ethan entendait par ce regard et ça l'énervait. Résoudre des mystères était son travail et du coup, chaque chose qu'il ne comprenait ou que les gens essayaient de lui cacher dans la vie 'réelle' avait tendance à l'exaspérer. Déformation professionnelle vous me direz. «  … et tu n'as rien d'autre à dire que 'elle est sympa' ?  » demanda alors le jeune père, finissant alors sa phrase. Caleb décida donc d'ajouter une remarque au sujet de sa collègue de travail, la traitant alors « de vrai mec ». Un vrai mec n'est pas vraiment le premier qualificatif qui passerait par la tête de quelqu'un qui cherche à qualifier la jeune brune mais elle était un des meilleurs 'potes' de Caleb et pourrait donc si la logique est logique, être qualifié d'une manière ou d'une autre de 'mec' et pourtant, Petra ne ressemblait pas à un mec, ni par ses manières -elle parlait et agissait souvent comme une activiste féministe, ligué avec Jynn pour s'imposer en tant que femme dans un métier d'homme- ou par son physique -catégorie où aucun doute sur sa féminité sont réellement permis. «  Alors pourquoi tu me la présentes pas, hm ?  » Caleb ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire : « Je tiens pas vraiment à ce qu'elle sache ce qui s'est passé le 3 mars 1995. » déclara t-il avec une moue douteuse, en pensant à l'évènement auquel il venait tout juste de se référencer. Ahh, la fameuse nuit du 3 mars 1995, ne pas en parler semblait une bonne idée : Il s'en voulait déjà de l'avoir mentionner.
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Ethan D. Monroe

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyMar 6 Nov - 15:21

Outre leur passé commun – les deux hommes se connaissant depuis l'époque des tétines et couches-culottes, et avaient grandi ensemble jusqu'alors – Ethan et Caleb ne se ressemblaient pas vraiment. S'ils s'étaient rencontrés à l'âge adulte, au lieu de se rencontrer dans les bacs à sables, ils n'auraient sûrement pas lié une affection aussi forte : un agent du FBI, toujours à la recherche de la vérité – mais aussi, de la poussée d'adrénaline que son job lui réserve parfois et un architecte, passant la journée dans son bureau à griffonner sur du papier des plans n'ont généralement pas tant de points communs. Pourtant, c'est à travers leurs jobs respectifs, ou plutôt la façon de gérer leurs carrières respectives que les deux amis se rassemblaient : arriver au travail à 7h30 ou 8h et n'en repartir que tard dans la nuit pourrait sembler une contrainte pour beaucoup, mais pas pour les deux hommes qui vouaient une passion dévorante – surtout dévorante des heures de leur temps libre – à leur travail. Au moins, on ne pouvait leur reprocher de chercher l'effort minimal : le problème ? A être tant impliqué dans leur métier, ils délaissaient parfois – souvent ? – les autres domaines, comme les loisirs ou le temps 'à la maison', au grand dam de leur épouses respectives. La naissance des filles avaient calmé Ethan, qui essayait toujours d'être rentré pour préparer le dîner de ses princesses (laisser Phoebe aux fourneaux n'est pas une bonne idée si on cherche à avoir un résultat ne serait-ce que mangeable : sa femme … ex-femme seraient capable de faire brûler des pâtes. Une sorte de Susan Delfino de la cuisine – en pire) et évitait de retourner au bureau – sauf urgence – le week-end. Maintenant, il n'était en dehors de son bureau que lors de sorties entres amis ou un week-end sur deux et la moitié des vacances. Mais sa présence dans le cabinet les trois quarts de son temps ne le rendait pas plus efficace :«  En fait, j'étais en train de battre mon record de basket de bureau  » répliqua-t-il en souriant. Pas glorieux, n'est-ce pas ? 'Pas très sérieux tout ça' Il pouvait presque imaginer Caleb penser : il ignorait si l'homme savait – rien que pour une seconde – ne pas être concentré sur son travail pendant la journée. Rectification, il pouvait. Il ne l'avouerait simplement jamais (plutôt mourir que fléchir?). Caleb fronça les sourcils, il avait presque l'air désolé ; et Ethan fit son possible pour ne pas lever les yeux au ciel. Même quand il n'évoquait pas son divorce, il arrivait à amener la conversation sur ce terrain-là, même sans le vouloir. Et il ne le voulait pas. Non, non, non. Ce soir c'était fun, c'était réservé aux délires d'antan et les seuls souvenirs qu'ils avaient le droit d'évoquer étaient ceux qui incluaient des conneries passées. Changement de sujet nécessaire, Ethan insista sur sa 'performance' : «  36 lancers réussis de suite.  » Il ne put s'empêcher de sourire fièrement – avant d'ajouter : «  Je suis presque dans le tableau des meilleurs du bureau  » Ce n'était pas tout à fait la vérité, les meilleurs du bureau ayant des scores astronomiques, plafonnant au dessus des cent points ; mais ce n'était pas tout à fait un mensonge. Outre Stanford, Lewis – et parfois même la secrétaire Vanessa Smith :'P personne ne s'entraînait pour ses concours, avec 36 lancers réussis, il ne devait pas être loin de la sixième ou septième place, qui sait ? Ethan secoua la tête, voilà qu'il commençait presque à s'intéresser à ses concours ! Caleb cependant, semblait trouver le concours de lancers plus passionnant que le job d'architecte en lui même puisqu'il lança : « Finalement, le job d'architecte, c'est bien plus drôle que je le pensais, dis-moi. » Ethan leva les yeux au ciel, avant de prendre un gorgée de bière. Caleb ne comprendrait jamais : le profiler était un A-junkie, il avait besoin d'action, de mouvement ; par moment Ethan aurait même juré que mettre sa vie en danger de temps en temps était aussi une nécessité pour lui – et la raison pour laquelle il refusait encore et toujours de faire plaisir à Thea en s'installant derrière un bureau. En effet, si on recherche du danger, le job d'architecte n'est pas la bonne voie – le seul risque est de finir à se faire attaquer par agrafeuse ou intoxiquer par le café immonde du cabinet. Ou tuer dans son sommeil par un collègue en mal d'inspiration qui veut te voler ton projet ! Ethan frissonna, alors de secouer la tête en réalisant que ce qui lui faisait le plus peur n'était pas de se faire tuer, mais que quelqu'un tente de lui voler un projet. Caleb, lui, essayait de s'imaginer en 'basketteur de bureau' : « Si un jour, j'ai besoin d'une reconversion, j'y penserais. » reprit-il d'un air entendu. Ethan voulut le gratifier d'un 'mais oui bien sûr' sachant très bien que son ami préférerait finir tueur à gage que de travailler dans un bureau, mais Caleb fut plus rapide : « Nah ! » Et voilà, qu'est-ce que je disais ? Il n'a même pas fallu plus d'une micro-seconde à Caleb pour revenir sur sa décision, et de nouveau, retourner au point de départ, le moment où il n'arrivait même pas à imaginer que quelqu'un puisse vouloir être architecte. Homme-alpha le retour, en quelque sorte. Ethan ouvrit la bouche pour protester – son job n'était pas si horrible que ça ! – mais fut coupé par son ami : « Nan, nan, nan. » renchérit l'homme du FBI, de manière si enfantine qu'Ethan ne put retenir un rire, même si, en même temps, il était légèrement vexé de l'opinion de l'agent, du dénigrement vis-à-vis des architectes, lui donnant une tape dans le dos, il interrompit les 'nan, nan, nan' de son ami  : «  Hey ho, ça va ! Il n'est pas si mal, mon job !  » Refusant de faire un éloge de sa profession – ce qui conduirait inévitablement à d'autres taquineries et, s'il n'avait pas de chance, à un éloge en retour de la profession d'agent du FBI et/ou de profiler (éloge, qui, Ethan le savait, pourrait durer toute la nuit), il choisit une autre approche : «  Je veux dire, il y a bien pire.  » Il fit une courte pause, réfléchissant au pire job à exercer – non pas pour lui, mais pour Caleb. Il fallait un job à l'intérieur (éboueur, peu importe la négativité que revêtait cet emploi au yeux du grand public, aurait sûrement plus d'attrait pour Caleb qu'un métier qui oblige à rester toute la journée derrière une table), un job pour lequel les déplacements étaient limités (donc out agent d'entretien, secrétaire ou serveur), un job ou la réflexion était limitée (ou du moins l'utilisation de sa logique, que Caleb devait utiliser tous les jours pour résoudre des affaires), ou les contacts humains étaient plus ou moins inexistants (un profiler n'aimerait sûrement pas se trouver mis à l'écart de ses semblables) : «  Comptable.  » Là où le métier d'architecte faisait travailler l'imagination, le comptable n'utilisait que des maths. «  Informaticien.  » Toute la journée derrière un écran – il était presque sûr que son ami deviendrait fou avant la fin du premier jour. «  Vigile dans une boutique !  » C'était peut-être le pire : il fallait s'entraîner pour être prêt à l'action, mais sans que jamais rien ne se passe. Vous avez déjà vu un vigile faire autre chose que pot de fleur ou – parfois – vérifier les sacs des clients qui 'bipent' en sortant ? Sans v raiment qu'ils s'en rendent compte, la conversation dévia, les deux hommes changèrent de sujet jusqu'à évoquer la charmante collège de l'agent. Hm pardon, la collège 'sympa' de l'agent : puisque sympa était le premier mot qui semblait lui venir à l'esprit pour la qualifier, ce qui étonnant grandement son ami : «  Sympa ?  » (toujours vérifier ce qu'on a entendu quand cela nous paraît irréel, personne ne veut partir dans un quiproquo impossible, et après passer pour celui qui entend des voix. Je veux dire, Jeanne d'arc est devenue célèbre pour ça, mais pour le commun des mortels, on qualifie généralement cela de folie) «  Tu me casses les oreilles avec cette fille – pardon femme ...  » Ethan lança un regard entendu à son ami, qui, à sa grande surprise ne sembla pas comprendre – ou fit semblant de ne pas comprendre – Ethan ne savait pas. Il ragea intérieurement de ne pas mieux réussir à lire les gens. Les psychologues et autres profilers comme Caleb avaient bien plus de facilités dans les relations humaines : «  … et tu n'as rien d'autre à dire que 'elle est sympa' ?  » Ethan n'arrivait pas le croire. Il ne le crut pas plus lorsqu'il qualifia Petra de 'vrai mec' : il connaissait Caleb – et sauf si il était devenu plus gay que gay pendant les dernières semaines – il n'était pas attiré par les mecs, ni par les femmes qui ressemblaient à des hommes – et il était définitivement attiré par sa collègue ! Il fallait qu'il arrive à se lier à quelqu'un du bureau de Caleb pour savoir si d'autres voyaient ça comme ça, ou s'il se faisaient simplement des films. Oui, rechercher une amitié au commissariat semblait une bonne idée ! En attendant de pouvoir avoir des informations de « l'intérieur » Ethan se décida à jouer le jeu : «  Alors pourquoi tu me la présentes pas, hm ?  » Caleb laissa échapper un rire : « Je tiens pas vraiment à ce qu'elle sache ce qui s'est passé le 3 mars 1995. » Ethan fronça un sourcil, le 3 mars 1995 ? Le 3 mars 95 ? Oh. Oh oui, il avait de bonnes histoires pour ce jour-là ! Mais il en avait des encore meilleures Il sourit à son tour : «  Tu penses vraiment qu'elle te jugera sur le 3 mars si elle entend ce qu'il s'est passé pendant l'été avant l'université ? »

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyJeu 8 Nov - 19:47

Architecte n'était pas vraiment un métier qui attirait Caleb, ça ne l'avait jamais intéressé. Ce n'était pas parce qu'il avait une quelconque chose contre ce métier ou qu'il était tout à fait incapable de comprendre pourquoi des gens voulaient exercer cette profession. Non, ce n'était pas ça, il se disait même que ça devait être un métier très intéressant pour quiconque aimant son job, et donc pour son ami. Non, ce n'était pas ça, c'était juste que depuis sa plus tendre enfance, Caleb savait ce qu'il voulait faire de sa vie : Il n'avait encore jamais expérimenter ce métier mais il savait que c'est ce qu'il voulait faire. Caleb voulait devenir policier, il voulait suivre les pas de son père, devenir un inspecteur honorable, courir après les méchants, les attraper et les enfermer en prison pour qu'ils ne soient jamais capable de refaire du mal. Caleb avait certes rapidement quitter la police pour rejoindre le FBI mais à vrai dire, pour lui, ça revenait au même puisqu'il continuait d'attraper les coupables, de donner aux familles des victimes la vérité sur la perte de leurs proches et de faire de son mieux pour que les criminels ne fassent plus jamais de mal à quiconque. C'était le rêve de Caleb depuis toujours et c'est bien pour ça que penser à une reconversion ne serait-ce que pour une seconde lui était littéralement impossible et encore moins pour un job complétement différent du sien. « Comptable. » proposa alors Ethan, qui listait tous les métiers qui seraient bien pire qu'architecte pour Caleb ou à vrai dire, n'importe qui et qui correspondrait moins à son ami. En effet, comptable en faisait parti et aucune seconde de réflexion n'était réellement nécessaire pour pouvoir déduire ça. Rester enfermer, à faire des comptes n'était pas le rêve de Caleb qui déchargeait déjà la plupart du temps cette activité pas très agréable sur sa femme qui gérait sans aucun problème leur compte commun. Il ne faisait donc pas ses propres comptes, alors pourquoi souhaiterait-il faire ceux des autres ? Caleb n'avait jamais été un grand fan des maths de toute manière et le métier comptable lui semblait un peu trop répétitif et manquait un peu d'imagination. Caleb en avait bien besoin pour essayer de comprendre de son mieux des tueurs en série et il en utilisait à chaque fois pour donner un minimum de sens à des actions qui semblent n'en avoir aucun et ça même si un bon nombre de fois, il finissait par se rendre compte que si les actions ne semblent avoir aucun sens, c'est peut-être parce qu'elles en ont aucun. On vit dans un monde où les fous sont nombreux et les monstres sans cœur tout autant, dure réalité que son métier lui faisait réaliser chaque jour. Au moins, au travail, il apportait sa petite contribution pour essayer de faire de notre monde, un monde meilleur. Comptable était donc bien pire qu'architecte, Caleb n'avait rien à redire sur ce point-là. «  Informaticien.  » poursuit alors son ami sur sa lancé. Finalement, trouver des travaux de bureau pire qu'architecte semblait d'une facilité déconcertante mais après tout, Caleb n'attendait pas moins de son ami qui pouvait, sans aucun soucis effectuer une éloge de son métier qu'il adorait tant, il essayait donc de trouver chaque métier qui n'avait pas toutes les qualités qu'il attribuait à son job. Informaticien aurait sûrement aussi été une pire reconversion puisque Caleb était loin d'être un pro de l'informatique alors qu'il pourrait toujours dessiner deux traits parallèles avec un chapeau censés représenté un building. Les raisons de Caleb n'auraient pas vraiment plu à Ethan dont le travail était loin d'être aussi simple que dans l'esprit de son ami qui imaginait que le métier d'Ethan était fini après un petit croquis bateau fourni à son employeur à la fin du mois. Caleb n'avait jamais réfléchi à ça mais comment ce genre de métier pouvait prendre autant de temps dans la vie de son ami et retirant tant d'occasions à Ethan de passer du bon temps auprès de sa famille. Il avait sûrement imaginé qu'il passait son temps autour de la machine à café à discuter avec les secrétaires (et à se faire psychanalysé par Vanessa Smith Razz). Non, à vrai dire avant d'imaginer lui-même en architecte, Caleb n'avait jamais essayé d'imaginer le job d'Ethan et durant cette courte période d'imagination, il n'avait que penser aux paniers auxquels Ethan avait fait allusion un petit peu plus tôt dans la soirée. C'était donc ça : Architecte revenait au même que basketteur sauf que les architectes étaient bien moins payés; un jour il devrait sûrement expliqué à son ami à quel point il se fait avoir de ce côté-là puisque pas besoin d'être comptable pour comprendre qu'un architecte dans un cabinet indépendant était moins payé qu'un jour pour la NBA. «  Vigile dans une boutique !  » s'exclama Ethan, visiblement victime d'une illumination importante. Caleb grimaça, il avait raison : Attendre dans un coin d'une boutique de fringues dans laquelle dans adolescentes boutonneuses s'exalteront devant un T-shirt qu'on juge sûrement de très mauvais goût et même, n'ayant pas peur des mots, moche ne devait pas être le rêve de beaucoup. Caleb était assez formé pour pouvoir devenir vigile, pratiquant les arts martiaux depuis qu'il était tombé amoureux de ce genre de sport en commençant le judo à l'âge de six ans mais cela ne voulait pas dire que ça serait son premier choix de carrière. Si il venait à devoir se reconvertir -autant dire que cela n'arrivera pas alors disons si on venait à le forcer à prendre un emploi de bureau tout en restant au FBI, ce qui le forcerait donc à se reconvertir- Caleb retournerait sûrement dans la police, c'était son tout premier amour, ce qu'il avait voulu faire quand il était gosse, quand les autres criaient vouloir devenir pompier, footballer, super-héros ou même policier mais jamais avec la même conviction que Caleb qui avait fini par intégrer la police dès qu'il en avait eu l'occasion. Bon, ça faisait mal à Caleb de se l'avouer mais Ethan avait raison : Il y avait bien pire qu'architecte, bien, bien pire même. Les trois exemples qu'il venait de citer à son ami le montrait bien et bien qu'ils puissent paraître un peu extrême, Caleb savait bien que dès qu'il en avait l'occasion, son ami profitait de l'extérieur, à la recherche d'idées pour le nouveau projet de son entreprise. Peu importe la tête ennuyée qu'il affichait quand Ethan lui parlait de son métier, Caleb l'écoutait tout de même. Ethan s'inspirait de tout ce qu'il pouvait trouver autour de lui et sa source d'inspiration était tout ce qui pouvait bien lui en fournir. C'était durant cette discussion-là que Caleb s'était réellement rendu compte à quel point l'architecte aimait son métier puisque pendant qu'il parlait, il pouvait voir de la passion dans ses yeux. On aurait dit un gosse devant le rayon de Noël d'un supermarché, le regard qu'a du faire Neal Armstrong en posant le pied sur la lune, le regard d'un homme qui regarde la femme dont il est fou amoureux descendre l'allée jusqu'à l'autel, le regard de quelqu'un assistant à un miracle, celui d'un enfant qui voit pour la première fois un arc-en-ciel dans le ciel ou dans la tâche d'essence sur la route, le même regard qu'il avait vu dans les yeux de Thea quand elle avait réalisé que son mari n'avait pas oublié leur anniversaire de mariage (pour la troisième fois) ou encore le regard d'une mère qui prend son bébé pour la toute première fois dans ses bras. C'est ce regard-là qui avait indiqué à Caleb que Ethan aimait son travail et depuis, Caleb n'avait fait que gagner du respect pour la profession. « La personne qui répond aux questions/remarquent des consommateurs par téléphone. » continua alors Caleb qui s'était toujours demandé si il y avait vraiment des gens qui téléphonait pour faire part de leurs remarques à ce genre de numéros, toujours indiqués sur la nourriture et donc, qui s'était toujours demandé si il y avait vraiment des gens qui répondaient puisque si personne ne téléphone, pourquoi des gens répondrait ? Cette profession n'avait rien de très attirant pour personne mais au moins, il y avait des contacts avec les humains et c'était donc, déjà ça. « Vendeur de ticket de métro. » Caleb n'avait jamais compris pourquoi il y avait des guichets alors que les machines vendaient elle aussi les tickets et que de toute manière, les touristes préféraient faire chier les travailleurs en retard que les gens qui tenaient le guichet pour demander leur chemin. « Peintre en bâtiment. » C'était définitivement pas fait pour lui : Il avait déjà passé son temps à râler quand il avait dû repeindre le salon alors faire ça plus longtemps et pour d'autres gens ne l'enchantait pas réellement. Leur conversation avait rapidement dévier sur la charmante collègue de travail de Caleb, Petra. Ethan n'avait pas pu s'empêcher de remarquer que les deux profiler étaient plutôt proches et ils l'étaient, Petra était une des meilleures amies que Caleb n'avait jamais eu, traîner avec la jeune trentenaire était toujours un vrai plaisir pour son coéquipier qui ne souhaitait pourtant pas vraiment la présenter à Ethan. La partager ne lui était pas tout à fait plaisant et il fallait dire qu'il y avait beaucoup de choses à son sujet que Ethan savait et que Caleb préférait voir ne jamais sortir et encore moins au travail. Il savait qu'il y avait peu de chance que Petra se mette à le raconter à d'autres agents mais il ne souhaitait quand même pas perdre le respect qu'elle lui accordait puisque bien qu'amis, ils avaient tout les deux beaucoup de respect, professionnellement parlant pour l'autre. Caleb considérait Petra comme une agent excellente et c'était réciproque. Avant que Petra n'ouvre sa carapace, ne serait-ce qu'un peu, Caleb s'était contenter de respect de sa part, puis ils étaient devenus amis mais ce respect n'avait jamais disparu et Ethan n'avait pas intérêt à changer ça : «  Tu penses vraiment qu'elle te jugera sur le 3 mars si elle entend ce qu'il s'est passé pendant l'été avant l'université ? » Qu'est-ce que je disais, Ethan savait bien trop de choses sur son amis pour pouvoir omettre d'en parler et ça quoi qu'il dise : La rencontre entre Ethan et les petites amies de Caleb était un passage qui avait toujours été très difficile et où la casse était très dure à éviter. Ohh … Caleb ne pourrait dire le nombre fois où des petites amies avaient rompu avec lui et que la cause n'était pas du tout mais pas du tout parce qu'elles venaient d'apprendre qu'il était resté coincé une nuit entière attaché à une antenne télévision tout ça parce qu'il avait décidé de se laisser pousser les cheveux ou …(à remplir, mais j'ai pas encore d'idées Razz) et encore, il ne parlait même pas des fois où ses petites amies n'avaient pas du tout rompu avec lui parce que Caleb avait passé l'après-midi à fredonner du Lorie, ce qui a permis à ses petites amies de découvrir qu'il connaissait les paroles de ses chansons tout ça parce qu'Ethan lui ait mis mis la chanson dans la tête. « Ma réponse est définitive : Tu la rencontreras jamais de la vie. » en finit par conclure Caleb en hochant négativement la tête.
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Ethan D. Monroe

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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyLun 12 Nov - 7:54

Il est de nombreux critères pour définir les meilleurs et/ou les pires jobs qu'il soit possible d'exercer : ils sont ennuyeux - quoi de pire que de passer des journées entières l’œil scotché à l’horloge, avec l’angoissante impression que les aiguilles ralentissent à mesure que la démence nous gagne ? - repoussants car dégoûtants - travailler avec de l'urine, des excréments ou des volailles à déplumer n'est que très rarement un rêve d'enfant - ils font peur (pas dans le sens 'bouh tu m'as fait peur) ou sont mal vus par la société - avouer qu'on est huissier ou trader, en période de crise, risque de casser l'ambiance de la soirée ; sont dangereux ou exténuants. Chacun va de son petit commentaire, et imagine avec horreur ce que serait sa vie si, si ils exerçaient un métier comme vendeur de pierre tombales ou bûcheron. Maçon ou ouvrier sur une plateforme de forage pétrolier. Chaque catégorie regroupe son cotas de métiers, qui dans l'inconscients collectif sont "les pires du monde", mais sont aussi diversifié que garde à Buckingham, boucher - couper la viande crue à 4h du mat, tout le monde ne le supporte pas - ; caissière au péage ou les biens connus "messieurs qui tendent les perches au tire-fesse". Dame pipi, proctologue, infirmière en hôpital psychiatrique, éboueur ou gardien de cimetière. Analyste d'urine, agent du fisc, testeur de thermomètre rectal si si, ça existe ou croque-mort. Mais Ethan ne cherchait pas à déterminer les pires métiers du monde pour "un panel représentatif de la population" et les critères étaient d'une toute autre nature lorsqu'il s'agissait de déterminer le pire métier pour quelqu'un. Chacun de nous a, je crois déjà su exactement quel métier il voulait faire. Mais qui a déjà réfléchi au métier qu'il ne voudrait absolument, mais alors jamais de la vie, faire ? Dans le cas d'Ethan, qui – je le rappelle – cherche le pire métier pour son ami Caleb, la situation était simple. Pour trouver le pire métier pour Caleb, il suffisait de trouver l'inverse de son métier actuel, qu'il adorait. A commencer par définir le métier. Caleb est profiler pour le FBI, et, par définition, un profiler : (petit un) aime l'action. (Petit deux) lit dans la tête des gens – dit comme ça, c'en est presque effrayant – (petit trois) aime l'action, parce que Caleb aimant BEAUCOUP l'action, ça vaut bien au moins deux points ; (petit trois) met sa vie en danger parfois … mais le vit bien - A-junkie, bonjour ! - (petit quatre) déteste l'inaction et/ou les bureaux – (petit cinq) sait se battre comme un ninja, ou du moins mieux que les prétendus mafieux russes des films de genre et (petit six) aime se voir en sauveur du monde, même si jamais ils ne l'admettront. Oh, et aussi (petit sept – toujours numéroter les points, l'organisation, y'a que ça de bon !) les profilers ont un flingue, et aiment savent s'en servir lorsqu'il s'agit de protéger la sécurité des citoyens, ce qui nous amène au point suivant, le point huit : les profilers parlent souvent de justices, prononcent plus le mot cas qu'en-cas, n'utilisent pas le mot coupable avant que le suspect (le mot suspect, ils l'utilisent beaucoup) le soit reconnu ; le profiler type (petit neuf) aime rendre service, se présente comme superman et veulent changer le monde (ou la vie de l'écolier lambda, lorsqu'il est recalé à la circulation … Un profiler peut-il être forcé à faire la circulation ? Ce n'est pas un fliic après tout … A creuser, tiens!) et – mais ça il ignorait s'il s'agissait d'une caractéristique de tous les profilers ou seulement de son ami – ils avaient (petit ) des pensées inappropriées pour une collègue de travail – surtout pour quelqu'un de marié –  ; sur leur lieu de travail (ce qui n'est pas sérieux) ; lieu de travail qui peut être une scène de crime (là ça devient quasiment glauque) pendant leur travail, travail qui consiste à retrouver des coupables. Mais, ne vous en faîtes pas, cher habitants, votre vie est entre de bonnes mains ! Le métier de profiler et ses divers aspects défini – un peu comme ferait un profiler sur le cas d'un tueur en série : son ami serait fier de lui ou pas, il suffisait à Ethan de trouver des métiers n'en présentant aucun. Des métiers comme comptable, informaticien ou «  Vigile dans une boutique !  » s'exclama-t-il, soudain l'esprit soudain illuminé par l'idée. Le choix de ses métiers, comme 'les pires du monde' pour une reconversion pour Caleb était motivé principalement par le critère 'métier de bureau' mais les deux avait une autre raison d'être placés sur la liste : le dégoût de Caleb pour les nombres en général (et les maths en particulier), et le fait qu'il les évitaient au maximum, laissant à Thea la gestion financière de leur couple, pour le premier : et l'incapacité notoire de Caleb avec les technologies modernes. Comprenez que, dans l'esprit de l'architecte du moiins, Caleb sait allumer l'écran, gérer word (après tout, faut bien taper les rapports), ses emails (peuvent contenir des indices communiqués par ses collègues, ou des nouvelles d'amis), 'surfer' sur le net, mais n'a jamais essayer ni codage ni programmation. Et n'a jamais essayé de l'apprendre. Caleb avait besoin d'un métier créatif ou du moins qui faisait appel à l'imagination, à la réflexion dans le sens non-scientifique du terme, à la logique non mathématiques, la logique imparfaite, étrange et parfois incompréhensible humaine, celle qui veut qu'il n'y ait pas de règle mais que des exceptions, sauf selon certains principes. Celle où ne peut guère écrire 'on sait que … donc c'est ça' (tact tact très carré!) mais plutôt 'on sait que … donc il se pourrait que' (plus floue, mais moins rigide). La logique mathématiques et sans surprise du métier de comptable – n'en déplaise aux comptables – n'était pas le rêve de Caleb … Ni celui d'Ethan pour tout dire (il préférait rester architecte pour mieux se faire psychanalyser par Vanessa Smith:P) . Mais Ethan savait qu'il avait tapé encore plus fort en trouvant le métier de vigile. Qu'est-ce qu'un vigile après tout ? Un mec – noir généralement, en tout cas très grand, imposant – en costume, avec une sorte d'oreillette bizarre et un talkie-walkie, qui te regarde bizarrement si tu essaies de lui sourire, et tu demande calmement de montrer ton ticket de caisse alors que tu sors de la boutique le sac à la main. Parce que oui, le vigile est le mec suffisamment stupide – ou s'ennuyant suffisamment – pour penser que pour voler un objet, tu as décidé de le mettre bien en évidence, parce que c'est plus cool ! Le vigile, c'est surtout ce mec qui te fixe pendant tes allées et venues dans le magasins, et semble s'ennuyer comme un rat mort. C'est CE mec-là. Et Ethan savait que Caleb préférerait peut-être même un job de bureau. Ou peut-être préférerait-il le job de … « La personne qui répond aux questions/remarques des consommateurs par téléphone. » Ethan leva les yeux au ciel avant de sourire. Il n'y aurait sûrement pas pensé tout seul. Seul Caleb pouvait arriver avec de telles idées farfelues. Et puis, y avait-il vraiment des gens payés pour répondre aux remarques ? Ou même des gens pour appeler ces numéros, et faire des remarques (le faux Ted du futur ne compte pas) ? «  Ou tout simplement opérateur téléphonique  » Travail dans un centre d'appel devait, en effet, être un métier d'un ennui mortel. Le pire ? Il avait appris que les employés de le hotline d'une certaine entreprise avait interdiction de raccrocher : vas-y toi, écouter un client se plaindre pendant une demi-heure que ça maarche pas, que il sait pas quoi faaire et que … ah bon fallait la brancher, la box ? Ou avec le client à qui on a revoyé trois fois la box, mais ça ne marche toujours pas, il n'a pas d'internet, ni de télé, ni de téléphone depuis trois mois et est au bord de la crise de nerf, ce que tu comprends vite quand il se défoule sur toi, insulte la musique d'attente – sans entendre qu'elle s'était arrêtée – t'explique le problème comme si tu suivais son cas personnellement depuis le début, et tu n'étais chargé que de ça, donc tu dois le connaître par cœur. Sûrement l'un des pires jobs au monde, mais pas forcément pire que ...« Vendeur de ticket de métro. » Coincés dans leurs petites boîtes, à trois pour un guichet ouvert deux heures par jour maximum, à renseigner les paumés d'une phrase rapide et souvent baragouinée dans une langue étrangère (ou pas) ; se disant que, de toute façon, ils passeront leur chemin et demanderont à quelqu'un d'autre. La queue est toujours d'au moins 20 personnes, et l'agent est toujours ennuyé. Oui, définitivement pas le métier rêvé. Mais de là à dire que c'est le pire ? Je veux dire, il existe d'autre jobs comme … « Peintre en bâtiment. » Là Ethan ne put s'empêcher de rire, ayant déjà assister à un carnage artistique de la part de son ami. Caleb, un pinceau, de la peinture, un mur, c'était plus drôle que vidéo gag combiné à juste pour rire. Bien plus qu'un spectacle de tous les meilleurs comiques du moment. Mieux qu'une journée à écouter rire et chanson. C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les CD d'Hendrix, qu'le p'tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... *out*. Evidemment, et de plus en plus fréquemment récemment, la conversation dévia vers un sujet qu'Ethan affectionnait particulièrement : la collège, et, l'on pouvait le dire le 'coup de cœur' de Caleb. La charmante, ou du moins Ethan la supposait charmante, Petra. « Ma réponse est définitive : Tu la rencontreras jamais de la vie. » Ethan laissa échapper un rire. «  Parce que tu crois que je ne peux pas me rendre à ton travail par moi-même  » Il releva un sourcil : «  Après tout ce que tu as raconté à Phoebe, après tout, tu n'aurais même pas le droit de m'en vouloir !  » Il sourit.

HJ : désolée pour le délais mon coeur d'amour I love you et désolée parce que c'est bien pourri mais j'voulais pas te faire attendre trois cents ans. Tu m'aimes toujours ? boys just wanna have fun (r) 1822059364
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MessageSujet: Re: boys just wanna have fun (r)   boys just wanna have fun (r) EmptyMar 13 Nov - 20:22

La liste des métiers que Caleb n'exercerait jamais, ô grand jamais, est longue, très longue puisque à vrai dire, cette liste comportait tous les métiers du monde sauf le sien ou bien celui de son père, policier. Cette branche, la police ne s'éloignait pas tant que ça du métier d'un simple agent du FBI et puis après tout, c'était bien là que Caleb avait commencé : Il avait suivi les traces de son père dans la police mais avait juste continué encore un peu plus le chemin en intégrant le FBI. La plupart des agents du FBI se trouve une certaine supériorité et ça même si ils faisaient eux aussi au départ parti de la police. Ce n'était pas le cas du trentenaire qui avait un respect infini pour le travail effectué par les flics de cette ville (ou n'importe quelle ville à vrai dire). La liste des métiers que Caleb ne voudrait jamais exercer était donc longue ... Très longue même. Faire une liste de ses métiers prendrait donc un temps fou aux deux amis qui avaient donc décidé de la réduire au pire du pire, liste qui pouvait cependant elle aussi devenir très longue. Oui, il fallait le dire, Caleb avait des critères plutôt strictes qui devaient absolument être respectés, sinon, il n'allait pas tenir trois jours. Oui, de la part d'un agent du FBI, ça fait très très classe, mais bon, Caleb pétait souvent son câble et réagissait quelque fois comme une gamine de cinq ans ou agissait d'une façon aussi trouillarde qu'une candidate de Fort-Boyard qui a peur de sauter dans le vide et/ou aussi capricieuse que Veruca Salt. Et en tant qu'accroc à son boulot qui passe toute la journée au boulot, en pense la journée et en rêve la nuit, il s'estimait tout à fait autorisé à faire son difficile dans ce domaine. « Ou tout simplement opérateur téléphonique. » continua alors Ethan, rajoutant alors opérateur téléphonique à comptable, informaticien, vigile dans une boutique, déjà ajouté par l'architecte dans la liste. Ah ... Opérateur téléphonique, le métier que chaque enfant n'a ... jamais rêvé d'exercer, loin des pompiers, maîtresse, maman, agent secret, footballer ou même vétérinaire, être opérateur téléphonique n'est pas un rêve d'enfant, ni un rêve d'adulte d'ailleurs. Passer sa journée assis - ce point-là, ça pousserait rapidement Caleb à la dépression nerveuse -, à avoir mal aux fesses qui en ont marre d'être toute écrasées les pauvres, à répondre à des questions débiles ou dont tu ne connais pas la réponse, à écouter les tic-tac régulier de ta swatch pour qui tu commences à développer une haine meurtrière puisque tu ne supportes pas qu'elle continue de te rappeler que le temps passe doucement et que si, les piles marchent toujours. Le point positif que personne n'a encore jamais été en prison pour le meurtre d'une montre. Le pire qui peut arriver, c'est se faire frapper par sa mère -ou sa femme mais en devenant opérateur téléphonique, bien que dans le cas de Caleb, Thea ne risquait pas de rester bien longtemps si il devenait en plus grognon, bien que les avantages de ce nouveau travail seraient nombreux (il passerait bien plus de temps à la maison, ne risquerait plus sa vie, et bye bye Petra) - pour avoir casser une montre à plus de 110 euros, sans réel motif. Tiens, tiens, une montre semblait une bonne idée de cadeau de Noël pour son père, peu importe ... Ce n'était pas réellement la question. Caleb ne trouvait aucun avantage dans le job d'opérateur téléphonique, sauf possiblement sauver son mariage mais inconscient des problèmes déjà existants dans son couple, Caleb était tout à fait incapable de trouver un tel avantage. Et sur ce coup-là, il ne faisait même pas le difficile, Ethan ne trouvera jamais quelqu'un qui a comme ambition dans la vie de devenir opérateur téléphonique : Sur ce coup-là, ce n'était pas un caprice ridicule de la part de Caleb (quoi que comptable non plus, j'veux dire ... Comptable.) Caleb continua alors la liste quelque temps. Il réfléchit alors d'autres métiers qu'il ou Ethan à vrai dire ne voudrait jamais exercer. À court d'idée, il déposa un nouveau billet sur le comptoir. « La même chose. » murmura t-il entre ses deux avant de jeter un regard à son ami, lui demandant du regard s'il voulait une autre bière. Ils pourraient mieux réfléchir (et à vrai dire profiter de la soirée) avec un ou deux verres de plus. Les deux hommes avaient tellement l'habitude de sortir que de toute manière, ce n'était pas vraiment deux petites bières qui allaient les souler, loin de là. Ayant longtemps passé des soirées dignes des plus délurées fêtes de n'importe quelle université du pays, quelques boissons bien plus alcoolisées seraient nécessaires avant qu'ils se mettent à danser sur la table et c'était pas trop mal pour les gens présents dans la boîte qu'ils ne le fassent pas puisqu'aussi bien non complétement bourrés, ils pouvaient effectuer une danse tout à fait acceptable; une fois bourrés et en tombant toutes les trois minutes du bar ou à se rattraper de justesse sur le crâne rasé du seul homme tatoué et pleins de muscles -qui les poursuivra toute la soirée pour l'avoir 'agressé' - c'était bien moins glorieux. Thea n'avait jamais vu son mari bourrés, je veux dire vraiment bourrés (ou était elle-même bien trop ivre pour s'en rappeler) et Caleb devait dire qu'il en était tout à fait satisfait, mais ça n'avait pas d'importance. Au pire, si il finissait bourré, il passerait sûrement la nuit à ronronner dans un coin du bar jusqu'à la fermeture, moment où il sera forcé de partir et de se préparer pour ne pas être en retard au travail. « Merci. » murmura t-il une nouvelle fois après avoir été servi avec une vitesse impressionnante. Caleb essayait de mettre ses idées au clair et trouver un domaine où il était plus mauvais qu'en peinture (et en dessin). Alors, réfléchissons. Déjà, on pouvait éliminer le sport de la liste, Caleb avait toujours été quelqu'un de sportif (excellent en art martiaux particulièrement) qui ne reste pas en place. Caleb considérait qu'il pouvait bien cerner les humains, son métier lui forçait et il était très sociable. Il pouvait donc rayer les relations humaines, domaine où il aimait croire n'avoir aucun soucis, fait que beaucoup (sauf Thea) pourrait confirmer. Il était aussi un beau parleur, il pourrait vendre n'importe quoi à n'importe qui, il en était certain. Il n'avait pas une voix extraordinaire mais il fallait dire que la célébrité ne repoussait pas vraiment. Tiens, il savait comment il pourrait se reconvertir si il devait à perdre son job : paparazzi (ou détective privée mais paparazzi sonne mieux x)). Il était sûr qu'il serait le meilleur, certes ses talents de photographe n'était pas les meilleurs (au moins, il mettait pas les doigts devant l'objectif et c'était déjà ça. Et puis sérieusement, qui reconnaît un paparazzi pour ces talents-là ?). La filature était quelque chose qu'il appréciait vraiment beaucoup dans son métier puisque ça provoquait en lui une bonne dose d'adrénaline, pas toujours présente quand les cas sont trop théoriques ou les coupables trop faciles à démasquer. Adrénaline, oui, il en avait vraiment besoin. « N'importe quel job dans un parc d'attraction. » dit-il avant de prendre une gorgée de sa bière et se tourner vers son ami. « Voir tout le monde s'amuser sans pouvoir monter sur aucune attraction. » justifia t-il, s'apitoyant alors sur le sort de ce pauvre gars dont le job et d'appuyer sur le bouton pour le départ des montagnes russes ou encore pire, de vérifier que les ceintures sont bien accrochées. Au moins, ce job était vraiment à la porté de tous. Qui peut être mauvais à ce job ? Les myopes ? Est-ce que ça compte au juste ? La discussion entre les deux mis virèrent vite sur un des sujets préférés de Caleb : Petra. À vrai dire, en fait, non, elle n'était pas son sujet préférée puisque à chaque fois qu'il pensait à elle, il se sentait coupable de la trouver incroyablement séduisante (peu importe les gens qui disent que l'amour rend aveugle, Caleb était marié, pas aveugle) et se sentait encore plus coupable de se sentir attiré par elle puisque des femmes séduisantes, on en croise tous les jours, des femmes comme Petra, non. Elle avait quelque chose de spécial qui attirait toujours l'attention de son collègue dès qu'il posait son regard sur elle, comme un halo lumineux ou quelque chose dans le genre, quoi qu'un peu plus subtile mais tout aussi captivant. Il se sentait coupable de penser ça, coupable envers Petra qui était son amie, pauvre femme qui n'avait jamais demandé ou même pensé à plus qu'une grande amitié et surtout coupable envers Thea, son épouse, femme que des milliers d'homme tuerait pour avoir comme épouse et qu'il traitait mal avec ses pensées. Penser ou parler de Petra le rendait donc coupable mais elle restait une de ses meilleures amies et évitait de parler d'elle dans la conversation était plus que louche (oui parler de Petra le lançait aussi dans une réflexion profonde pour définir la façon d'agir qui pourrait être considérée bizarre et la façon d'agir qui ne le serait pas; réflexion qui était souvent inutile puisque le fait d'y penser était juste bizarre). La remarque de Caleb fit rire son ami. « Parce que tu crois que je ne peux pas me rendre à ton travail par moi-même. » lança t-il avant de lever un sourcil. Caleb en leva un à son tour, ça, c'était une très mauvaise idée. Connaissant Ethan, il arriverait à agir bizarrement sans même essayer ou peut-être à force d'essayer de ne pas agir bizarrement il le ferait. Avec un peu de chance, il passera tellement pour un weirdo aux yeux de Petra qu'elle ne croira pas un mot qu'il pourrait bien lui sortir au sujet de son coéquipier. Non ... Petra est l'amie de Caleb, elle était bien assez grande et le connaissait bien assez pour pouvoir différencier ce qu'il aurait pu avoir fait et ce qu'il n'aurait pas pu et certains souvenirs que Ethan pourrait possiblement évoquer était souvent tout à fait digne de Caleb. « Après tout ce que tu as raconté à Phoebe, après tout, tu n'aurais même pas le droit de m'en vouloir ! » retorqua alors Ethan, essayant de son mieux de justifier ses actions mais quand on est un mauvais ami, on est un mauvais ami, pas d'excuses boys just wanna have fun (r) 686204330 Bon d'accord, Caleb l'avait sûrement peut-être mértié. « Je ne lui ai jamais rien dit dont elle ne se doutait pas déjà. » se défendit Caleb avant d'abandonner : « Ou pas. » finit-il avant de boire une gorgée de sa bière. « Mais j'veux dire, sinon, qui lui aurait dit ? » demanda t-il en haussant les épaules. C'est vrai que Ethan n'en aurait sûrement pas parlé par lui-même vu toutes les conneries (mais il faut le dire vérités) que Caleb a raconté à Phoebe qui montrant son amour pour l'architecte, n'était pas partie en courant (zut x)) et était restée de nombreuses années mariée à Ethan.

Je sais pas ... Razz Bon, si, je sais, bien sûr que je t'aime encore I love you Sinon, désolée, c'est pourri boys just wanna have fun (r) 3477152822
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