you hold me without touch, you keep me without chains (r)

Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be.
But you're on to me and all over me.
@ THORNE-EMILY ON TUMBLR (GRAVITY ~ SARA BAREILLES).

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Ils avaient bien besoin de ça, une sortie rien que tout les deux. Il fallait avouer que ça faisait pas mal de temps qu'ils n'étaient pas vraiment sortis (ou du moins ensemble), ils ressemblaient sérieusement de plus en plus à un couple de retraités qui inventaient des excuses pour ne pas sortir et même quelque fois à eux-même. Les sorties de Caleb se résumaient principalement à son travail, aux courses et à une soirée tranquille au bar avec Petra et il ne réclamait pas plus que ça. Ces sorties n'incluaient cependant pas sa femme, qui dans le meilleur des cas se faisait accompagnée pour aller faire les courses bien que Caleb considère qu'on peut faire les courses tout seul, « alors pourquoi y aller à deux ? ». « On peut pas faire ça demain ? » demanda Caleb qui clairement, se faisait traîner par Thea pour aller manger au restaurant. La plupart du temps, Caleb repoussait les choses au lendemain et Thea était bien trop crevée par ses gardes pour essayer de le convaincre du contraire et ça même si elle savait qu'ils ne feront rien du tout le lendemain mais aujourd'hui, c'était différent, ça faisait vraiment trop de temps qu'ils ne s'étaient pas consacrés à eux-deux et seulement à eux-deux. Il fallait le dire, leur couple ne marchait plus comme avant, ils avaient des problèmes et ils ne pouvaient tout simplement pas les ignorer et faire comme si de rien n'était. À vrai dire, le vrai problème était sûrement qu'ils n'avaient pas de réel(s) problème(s) qu'ils pouvaient étaler sur la table, en parler et tout arranger mais peu importe, ce soir-là, ils allaient arrêter de se voiler la face ou de chercher à repousser les choses à plus tard, ils allaient pouvoir passer du temps tous les deux, comme avant, rien que tout les deux, pour toute la soirée, sans travail, rien, juste tous les deux. « Tu sais, je suis creuvé ... » dit-il, malgré le fait qu'il enfilait sa veste, prêt à conduire sa femme jusqu'au restaurant. Il ne voulait pas la décevoir, il savait bien qu'une soirée à deux était ce qu'elle attendait depuis longtemps, un peu d'attention de la part de son mari. « Bon d'accord ... »

**+ MESSAGES** : 33 **+ INSCRIT LE** : 30/10/2012 **+ EMPLOI** : infirmière

Ils avaient prévu ça depuis longtemps et Thea n'avait pas l'intention de remettre ça au lendemain. Elle venait d'enfiler une robe jaune parfaite pour son corps svelte elle voulait faire les choses comme il faut. Enfiler une jolie robe, prendre le temps de se coiffer de se maquiller et de se parfumer. Lorsqu'elle rejoins son mari dans le salon elle peut voir qu'une fois encore il va tenter de s'échapper. Mais ce ne sera pas pour ce soir Caleb. Elle lui sourit avec tendresse. « On peut pas faire ça demain ? » demande-t-il affichant son air de tout les jours. Thea sourit un peu plus, elle pourrait soupirer, elle pourrait lui montrer qu'elle en a marre de l'entendre dire ça mais elle imagine clairement que ça ne ferait qu'aggraver les choses. Alors elle se contente de sourire pendant qu'elle enfile ses talons hauts. « Pas cette fois Caleb. » se contente-t-elle de répondre tout en vérifiant que son sac-à-main contient tout ce qu'elle a besoin. « Tu sais, je suis creuvé ... » renchérit-il. Cette fois elle perd son sourire un court instant. Bien entendu il est fatigué, il passe tout son temps à travailler. Elle l'est tout autant et pourtant elle tient à cette soirée plus qu'à une bonne nuit de sommeil. Mais elle relève la tête les lèvres pincées constatant que monsieur enfile sa veste et bien rien n'est perdu il semblerait. Son sourire refait surface alors qu'elle attrape son manteau. « Bon d'accord ... » Conclue-t-ils alors qu'ils passent le pas de la porte. « Merci. » elle ajoute caressant la main de son mari. Ils montent dans la voiture et le silence prend place entre eux deux. C'est devenu quelque chose de redondant. Pourtant ils devraient avoir beaucoup de choses à se dire non ? Puisqu'il passe très peu de temps ensemble. Et bien non rien à se dire. Elle pince ses lèvres. « Alors ta journée ? » finit-elle par dire alors que le couple arrive aux à bords de Chinatown.

« Merci. » déclara Thea d'une voix douce et bizarrement réellement reconnaissante en caressant du bout des doigts la main de son mari. Le silence s'installe entre le couple dès qu'ils ont pris place dans la voiture, en route pour le restaurant. Caleb se concentre sur la route mais son esprit est ailleurs : il ne pense qu'à sa femme, silencieuse à côté de lui. Il pense à prendre la parole, ouvre la bouche une ou deux fois mais aucun mot ne sort : Il n'a rien à dire. Il attend qu'elle commence donc, ou qu'elle se taise. Après tout, sont-ils vraiment à ça près ? Le silence devient pesant peu à peu, mais pourtant, personne ne brise cet horrible silence. Les choses sont comme ça entre eux désormais, j'imagine qu'ils devraient s'y habituer. Caleb regrette le temps où il avait toujours temps de choses à lui dire et pareil pour elle, il regrette le temps où ils n'étaient qu'un jeune couple fou amoureux qui avait besoin des nouvelles de l'autre toutes les cinq minutes. Il voudrait les trouver pathétique mais en fait, ce couple lui manque et le silence qui s'est installé ne lui fait que confirmer ça. Thea prend finalement la parole alors qu'ils approchent dangereusement du restaurant. « Alors ta journée ? » Caleb regarde sa femme, pas vraiment sûr si elle veut réellement entendre ses histoires de travail. Thea connaît Caleb et sait qu'il aime son travail plus que tout (sûrement même un peu trop) et qu'il pourrait en parler pendant des heures durant. Caleb soupira en se retournant sur la route. « Longue ... » murmura t-il, décidant de ne pas vraiment s'étaler sur des détails qui n'intéresseraient sûrement pas vraiment son épouse. « Toi aussi, j'imagine, tu m'as l'air crevée. » dit-il avant de lui prendre la main et de la caresser d'un mouvement de pouce circulaire. Il l'a lâcha à peine quelques secondes plus tard pour saisir le volant à deux mains à nouveau. « Tu pourrais peut-être prendre des vacances, partir un peu. » déclara alors Caleb. « Tiens, avec ta mère. Elle serait ravie, non ? » demanda t-il, pas vraiment prêt à poser des congés pour l'accompagner en vacances. Des vacances leur feraient du bien à tout les deux mais quand Caleb se lance dans une enquête, il ne sait jamais pour combien de temps et il est hors de question qu'il laisse tomber Petra sur ce coup-là.