i used to be a war machine.
@TUMBLR CREDIT OBLIGATOIRE.

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hendrix axel cohen
TRENTE-TROIS ANS / JOURNALISTE - EX SOLDAT / CHICAGO
DIVORCÉ ET CÉLIBATAIRE / FOREVER YOUNG / JAMES MCAVOY
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Such a wonderful world.

+ Axel a passé ces cinq dernières années dans le coma. Renversé par une voiture lors d'une permission, il a sombré dans l'obscurité. Il peine aujourd'hui a retrouvé ses marques. Le monde a bougé alors que ses souvenirs -eux- sont intacts.
+ A son réveil, Axel a découvert que sa femme ne l'avait pas attendu. Remariée, un polichinelle dans le tiroir, elle filait désormais le grand amour avec un british débarqué tout droit de Londres et dont elle ne cessait de venter les mérites.
+ Depuis son réveil, Axel a peur de dormir. Tous les soirs, il allume sa veilleuse et la fixe sans faillir. Et quand bien même il réussi parfois à trouver le sommeil, ce dernier est hanté de cauchemar, d'une solitude pesante et de cette crainte -incessante- de perdre de nouveau bien plus de temps qu'il n'en a.
+ Axel est un intellectuel, un petit génie que son paternel destinait à une carrière d'avocat. Le jeune homme en a décidé autrement, offrant sa vie à son pays bien plus par esprit de contradiction que par vocation. Bon soldat, pourtant, il délaisse aujourd'hui sa carrière dans l'armée pour un poste de journaliste.
+ Axel est un maniaque. Un vrai. Et il l'était bien avant de rejoindre l'armée. Avec lui, chaque chose doit être à sa place et ne doit pas en bouger. Doté de quelques tocs détestables, son ex-femme l'a souvent conseillé de se faire soigner, considérant sans doute que rechercher une symétrie parfaite lors de la mise de table était une tare répugnante et ô combien invivable. Conseil que l'homme a soigneusement rangé à sa place : dans le vide ordure. Sa tendre épouse l'a épousé, lui et ses tocs. Pas question qu'il s'en débarrasse après quelques années de vie commune.
+ Le pire défaut d'Axel est sans doute sa jalousie maladive. Il a besoin de l'intérêt de son entourage, il a besoin qu'on l'aime, qu'on l'apprécie, qu'on lui compte fleurette. Il aime qu'on remarque sa présence, quitte à l'annoncer de manière à ce que personne ne l'oublie. Un témoin d'un ego démesuré ? Non. Plutôt celui d'un manque cruel de confiance en soi, d'une peur immodérée de l'abandon et de la solitude. Cette solitude est sa bête noire, une ombre effrayante qu'il fuit continuellement, un danger quotidien.
+ Monsieur est un petit comique. Enfant -et bien avant qu'il ne trouve mille raisons de se rebeller contre son paternel- il rêvait d'une carrière de clown. Un clown carré qu'il saurait adapter à ses détestables maniaqueries. Un clown en costard cravate seulement doté d'un teint blanc et d'un nez rouge ? Pourquoi pas ? Bref. Vous voilà prévenu, parfois instable et encombrant, Axel n'est pas le genre d'homme auquel on peut tourner le dos sans craindre quelques représailles des plus originales.
+ Axel est un boxeur hors-pair. Sa droite est dévastatrice. Bagarreur, le jeune homme a toujours eu le coup de poing facile. Enfant déjà, on le sermonnait, on lui répétait qu'il existait des manières moins violentes de régler un conflit. Rien n'y fait. Cohen est un homme au sang chaud. Il réagit souvent au quart de tour, sans même prendre le temps de réfléchir. Il s'emporte. Il crie. Il frappe. Il insulte. Et ne s'excuse que trop rarement.
+ Axel est un homme éloquent. Il parle. Beaucoup. On le lui reproche souvent d'ailleurs. Mais il n'en a que faire. Dieu l'a doté d'une répartie facile et d'une langue qu'il peut utilement ou non remuer dans sa bouche. A ses yeux, il aurait tort de se priver de ce plaisir.

Tell me that life is beautiful.

< Vous auriez pu aller loin. > Axel se désintéressa un moment du courrier à l'aspect officiel qu'il tenait entre les mains pour poser un oeil faussement serein sur son interlocuteur. < Je sais. > répondit-il simplement, comme une évidence, tout en détournant de nouveau le regard. Il était là, assis dans un fauteuil confortable, dans un bureau inconnu, prêt à rayer d'un trait une grande partie de sa vie. Calme, il arborait une sérénité postiche. Dans sa poitrine, son palpitant observait un rythme endiablé. Il était là, à scruter les lourdes conséquences de cinq longues années de sommeil. Parce qu'une fois dans sa vie, il avait regardé à droite et oublié de jeter un oeil à gauche.

Son stylo à la main, Axel s'apprêtait à tirer un trait sur sept longues années d'une existence mouvementée.
Boston avait tendrement abrité son enfance quand une rouquine énamourée avait abandonnée son Irelande natale pour l’Amérique de son bel amant. Une femme aimante qui s'occupa avec acharnement de ses trois enfants sans pour autant les couvrir d'un amour égal. "Le monde est injuste", leur apprenait-elle sans honte, une vague de sagesse brouillant ses traits. "Parce qu'Axel est l'ainé.", ajoutait-elle sans plus d'explication quand son cadet lui demandait pourquoi papa avait offert un nouveau VTT à son grand-frère quand lui n'avait eu droit qu'à un sourire. Papa, oui. Un homme strict. Un homme de loi. Un avocat de renom si prisé que son humanité s'en était envolée. Un père parfois généreux bien qu'absent qui posait un oeil plein d'ambition sur son premier fils. Ce fils qu'il espérait voir suivre ses traces et le blessa si profondément en assassinant toutes ses attentes. Soldat ? Quelle déception.
Oui, Boston avait bercé l'enfance d'Axel, ses peurs, ses malices, ses caprices, ses jeux interminables en compagnie de ses cadets, ses longs instants de tendresse dans les bras de sa mère et dans le fier regard de son père, ses années de collège et celles de lycée, son tout premier baiser et son premier chagrin d'amour. Une enfance douce et gâtée. De lointains souvenirs.
Puis il a eu ces années loin de tout. Loin de tout confort. Loin d'une famille désunie, d'une femme aimante, de l'assurance d'un lendemain. A vingt ans, Axel offrit un joyeux bras d'honneur à son père et signa son engagement. L'armée n'était pas une vocation. L'homme ne rêvait pas de mourir pour un pays qu'il était loin de porter dans son coeur. Un pays ingrat qui l'envoya jouer avec sa vie. Qui lui vola sa vie, plutôt. Désormais, ses supérieurs tenaient les ficèles de son existence et lui n'était plus qu'un gamin perdu au milieu d'un bac à sable. Un immense bac à sable dans lequel scorpions et serpents avaient creusé leur nid. Les meilleures années de sa vie. Sans l'ombre d'un doute. Jusqu'à ce qu'il retourne au pays et qu'il oublie se que sa mère lui avait appris. Ne jamais oublier de regarder à droite et à gauche.

Une nouvelle fois, Axel leva les yeux sur l'énergumène assis derrière le bureau. Coincé dans son costume, celui-ci lui offrait un demi-sourire forcé accompagné de dents blanchies. Presque bedonnant, il présentait une calvitie étonnante et Cohen ne réussit à lui offrir qu'un regard fatigué. Soit. Désormais, il n'était plus ce soldat à l'avenir prometteur que l'armée avait pris sous son aile treize ans plus tôt. Il n'était plus ce sergent Cohen promis à une belle carrière. Dans quelques secondes, il ne serait de nouveau plus qu'un simple civil, relâché dans les rues de Boston. Ces mêmes rues hantées de véhicules. Ces mêmes rues qui lui avaient volé une partie de sa vie. Ces rues sans couleur dans lesquelles il fabriquerait de nouveaux souvenirs.

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Citation :

PSEUDO/PRENOM + bigfish/tnt/margot. ÂGE + vingt-et-un ans piges. CONNEXION + tous les jours, sauf exceptions. COMMENTAIRE(S)/CASSDEDI + jovouzem les zoulouuus **

A. Nikita Cohen a écrit:

raver ! je me meurs là ! elle est juste un de mes perso préférés de GA *^* et.... tellement tellement rare sur les forums, c'est juste un excellent choix