William A. Callahan
+ MESSAGES : 28 + INSCRIT LE : 03/11/2012 + EMPLOI : Journaliste & Dessinateur (à ses heures perdues) + CITATION : ⎯ When you lose something you can't replace, when you love someone but it goes to waste, could it be worse?
| Sujet: WILLIAM ♦ we're just two lost souls Sam 3 Nov - 20:53 | |
| and if i lay here.. if i just lay here.. would you lay with me and just forget the world?@ QUEEN ON TUMBLR CREDIT OBLIGATOIRE. william avery, callahan30 ANS / JOURNALISTE & DESSINATEUR À SES HEURES PERDUES / LIMERICK, IRLANDE CÉLIBATAIRE / FOREVER YOUNG / JAMIE DORNAN✣ ✣ ✣ + Andrew Hopkins, ami & ancien compagnon de beuverie (et autres excès) rencontré à l’Université (rires) Will’ et moi... Ça remonte à l’époque de l’Université... Nous étions dans le même programme ensemble, moi j’ai vécu toute ma vie ici à Boston tandis que Will’ venait tout juste de débarquer de l’Irlande (marque une pause) Son accent est toujours aussi prononcé, d’ailleurs (rires) Bref... Lui et moi, c’était excès soir, après soir! Nous étions invités à toutes les fêtes facultaires... Et les choses que nous avions faits tous les deux!! (éclat de rire, pause) ... Mais ce n’était pas toujours une partie de plaisir, croyez-moi.. Avec les histoires de filles trop attachantes, d’abus d’alcool et de... Substances... À maintes reprises j’ai dû le traîner chez lui ou chez moi... Je dirais même qu’il frôlait la mort à plusieurs reprises, pour ne pas dire qu’il la défiait, en fait. Il m’inquiétait beaucoup... Et même aujourd’hui, je m’inquiète pour lui (long soupir)... Il ne semble pas avoir changé.. Tout ce qui a changé chez Will’ a été sa capacité à tenir l’alcool... Lorsque nous étions étudiants, rares sont les fois où il fut pris d’un malaise! ... Mais là... (interrompt sa phrase, soupir de nouveau) J’espère qu’il prend soin de lui, désormais. Je sais qu’il est toujours aussi fêtard et volage! ... Mais depuis les deux dernières années, je n’ai pas pu me joindre à lui dans la débauche... J’ai une femme et un enfant, vous savez.. Je ne peux plus vraiment me le permettre.. (pause, hochement positif de la tête) J’espère sincèrement qu’il prend soin de lui-même.
+ Shanelle Harrington, ex petite amie William? (croise les bras) Cet homme, si nous pouvons appeler cela un homme, est la définition même du mot connard, c’est moi qui vous le dis! Non, mais sérieusement. J’ai rencontré plusieurs hommes malhonnêtes dans ma vie, à croire que je n’apprends jamais de mes erreurs, mais William... (bref soupir irrité avant de hocher négativement la tête) Si je le croise dans la rue, j’le castre c’est certain. Pourquoi tant de haine? Eh bien.. Il a ce qu’on appelle le « Syndrome de Peter Pan » ... Vous savez, l’histoire de cet enfant qui ne voulait pas grandir? ... Eh bien c’est William. C’est l’histoire de sa vie! Non seulement il n’a pas du tout envie de grandir, je pense même que c’est une crainte relativement développée chez lui, mais il a une peur bleue de l’engagement... (pause) Non en fait, je reformule... Il refuse catégoriquement de s’engager! ... Il ... Il m’a dit que ce n’est pas quelque chose qui l’intéresse.. Qu’il préfère vivre, et de loin, sans engagements plutôt que de se voir avec moi ou n’importe quelle autre fille... (pause) Si je l’ai aimé? ... Bien sûr! ... Avec ses belles paroles et ses promesses à deux balles, comment ne pas être charmée?... Le temps de quelques mois avant qu’il mette fin à notre relation. Et, franchement, tant mieux! C’lui le perdant dans cette situation! Lui, sa libido surdéveloppée et son foutu syndrome de Peter Pan!
+ Eleonor Simmons, coup d’un soir Il m’a montré ses dessins un soir... Enfin, « un soir »... La seule fois qu’on s’est retrouvés seuls tous les deux. Nous fréquentions parfois le même pub et un soir ça s’est terminé chez lui! ... Je dois avouer qu’il a du talent et je ne parle pas uniquement de sa prestation au lit (rires) ... Plus sérieusement, il m’a montré quelques uns de ses dessins et j’en étais éblouie. C’est relativement incroyable de voir à quel point les gens peuvent avoir un certain talent dans un domaine particulier... Et rares sont les fois où j’ai vu des dessins aussi détaillés. En plus, il n'a même pas étudié ce domaine! Comme quoi le talent est quelque chose d'inné.. Bref, il m’a vraiment impressionné (pause) Ah! Et il sait jouer le piano, aussi! Il m’a joué quelques morceaux, me disant qu’il pratique l’instrument depuis l’époque où il vivait encore en Irlande..
+ Irving Callahan, père (se mordille l’intérieur de la joue, penseur) Ça fait longtemps que William n’a pas mis les pieds à la maison. Si je ne m’abuse, la dernière fois qu’il nous a rendu visite c’était le jour de Noël et il n’est pas resté longtemps.. (soupir) .. Il a changé depuis qu’il vit désormais à Boston. Comment? ... Eh bien, pour commencer, il a cette dépendance incroyable pour le café! ... Il nous a expliqué, à sa mère et moi, que c’était dû aux nombreuses nuits blanches à l’université, mais... Enfin, il n’a jamais apprécié le goût du café et maintenant il boit son café noir... Et cette... Cette foutue dépendance à la cigarette! (hoche négativement la tête, serrant les mâchoires) Un jour, ces bâtonnets cancérigènes vont lui prendre sa vie! (tire une bouffée de sa cigarette avant de rejeter la fumée grisâtre d’entre ses lèvres) Moi? ... Non, mais.. Moi c’est une vieille habitude, vous savez. Enfin bref... J’ai beaucoup de difficulté à m’adapter à l’homme qu’il est devenu.. Non pas que je ne suis pas fier de William! Je le suis, croyez-moi! ... Seulement, je détiens toujours l’image du petit garçon plutôt que celle de l’homme indépendant.. C’est à peine s’il nous donne de ses nouvelles!.. Nous n’avions pas toujours étés les meilleurs parents du monde, sa mère et moi, mais... Nous avions essayés.. Et nous essayons encore. C’est difficile de laisser partir son seul et unique enfant.. Encore plus difficile de le voir s’éloigner sans nous accorder un dernier regard.. (soupir)
+ Emilya Lewis, amie d’enfance vivant à Limerick (rire gêné) Vous savez, j’étais follement amoureuse de William quand nous étions enfants? (pause, sourire) Il était tellement.. Tellement attentionné. Nous avions fréquenté les mêmes écoles, nous nous sommes suivis tout au long de notre cheminement scolaire et je peux aisément associer William à mon meilleur ami. Je le pense encore à ce jour, d’ailleurs! Nous nous appelons régulièrement et nous sommes encore assez proches, malgré la distance. ‘Liam a toujours été... Le petit garçon qui désirait voler... Et ce n’est pas uniquement causé par ce sydrome qu’on lui a étiqueté. Il est un aventurier... Il a toujours rêvé de voyager le monde et (rires) je me souviens qu’on fantasmait tous les deux de faire le tour de la terre un jour! (rires, hochement négatif de la tête, pause) Je suis un peu jalouse de lui, du fait qu’il ait la chance de sortir de l’Irlande et de.. De voir le peu du monde qu’il a pu. (pause) Cela ne m’étonnerait pas du tout s’il ferait de ce rêve une réalité!
+ Autumn Anderson, ex petite amie désormais très bonne amie Oui, ‘Liam et moi sommes fréquentés pendant quelques brefs mois! ... Mais je dois avouer que l’usage du terme « fréquenté » est un peu exagéré. William n’a pas de petites amies... Ou du moins, il refuse catégoriquement d’en avoir, c’est ce qu’il m’a expliqué malgré ma volonté d’engagement. Il est beaucoup trop... (pause, réfléchit)... Volage. Il a de la difficulté à concevoir sa vie avec une seule personne... Je peux comprendre, remarquez! Moi-même j’ai vécu plusieurs relations et j’ai de la difficulté à m’imaginer mariée avec des enfants et tout... Mais contrairement à William, ce n’est pas une étape de la vie que je refuse. Il est incroyablement fêtard, mais ça vous le savez déjà! Bien qu’il tente parfois de jouer l’homme indifférent, il demeure néanmoins quelqu’un de jaloux et de possessif.. Il peut parfois être très froid, très distant et il est il agit parfois avec un je-m’en-foutisme qui ne cessera de me surprendre... (pause) Mais il n’a pas qu’un côté désagréable, je peux vous l’assurer! (rires) Il est très attentionné... Très persévérant aussi. Lorsqu’il a un but, que ce soit celui d’emmener avec lui une fille de la boîte ou d’accomplir un simple but personnel, il ne baisse pas les bras... Et je pense que... (pause) Je pense que le jour où il tombera amoureux, ce ne sera pas quelque chose de facile pour lui... Mais je pense qu’il s’accrochera vraiment à cette personne. Je pense que cette personne sera la bonne.
+ William Avery Callahan, le seul, l’unique (extirpe une cigarette de son paquet et glisse le cylindre entre ses lèvres) Je peux? (il allume la cigarette et tire une longue bouffée) L’amour... (il souffle la fumée grise d’entre ses lèvres) ... L’amour est éphémère. On tombe amoureux... Et après? Je veux dire... Rien ne dure éternellement. On tombe amoureux d’une personne pour qu’au final, cette même personne nous insupporte. On tombe amoureux d’une personne pour qu’au final, l’habitude prend le dessus et ce n’est plus de l’amour, mais une routine. Perpétuelle routine qui nous englobe et, tel un cercle vicieux, la nouveau a cessé de nous éprendre et nous faisions affaires avec ce que nous avions toujours vécus. Les sentiments demeurent les mêmes si ce n’est pas qu’ils perdent de leur ampleur et on se retrouve piégé dans les filets d’une Aphrodite qui se marre. (tire une longue bouffée) L’amour est carnassier... Il nous dévore de l’intérieur et fait de notre carcasse qu’un vil détritus. L’amour est cruel et sa chute... Sa chute, peu importe sa hauteur, est toujours violente et brutale. À quoi bon tomber amoureux si c’est pour souffrir? ... (baisse les yeux, hochant négativement la tête) On tombe amoureux parce qu’on ressent cet attachement hors de l’ordinaire pour un individu qui sort de l’ordinaire... De notre ordinaire monotone. On tombe amoureux parce qu’on a été secoué par une personne, parce qu’on la désire et ce non seulement d’un désir purement charnel, un désir qui dépasse le simple fait de partager une danse sous les draps froids d’un lit inhabité par les mêmes personnes. On tombe amoureux parce qu’on sent quelque chose. (soupir, lève les yeux vers le plafond) Parce qu’on arrive à ressentir quelque chose. Parce que notre cœur, simple organe vital qui ne sert qu’à une seule chose, bat pour une différente raison. (déniche son cellulaire des poches de son jeans et observe ses appels reçus, se mordillant l’intérieur de la joue) L’amour est éphémère... Du moins, c’est ce qu’on espère. (tire une nouvelle bouffée de sa cigarette en rangeant son cellulaire)Il insère sa clé dans la serrure avec soin, tel un chirurgien manipulant une artère avec une délicatesse infinie de peur que le sang gicle de partout. Mais dans le cas présent, ce n’est pas de l’hémoglobine à profusion qui risque de se libérer, mais plutôt une série de jurons d’entre les lèvres d’un William plus qu’ivre. Il est parfaitement conscient que l’immeuble dans lequel il vit présentement est plutôt vieux... Sans compter les appartements qui n’ont pas étés rénovés depuis les années 1960.. Mais, étrangement, c’est exactement ce qui fait le charme de l’appartement qu’il partage avec sa colocataire. Le hurlement de la porte se fit entendre alors qu’il entre doucement dans l’appartement d’où les lumières sont éteintes. Fermant lentement la porte derrière lui (de sorte qu’elle fasse le moins de bruit possible) et le grincement de celle-ci n’est qu’un effet agaçant, comme si même la porte de sa propre demeure le nargue. « Shhhh... », fit-il à la porte alors qu’il la barre. Son regard s’attarde brièvement sur l’heure qui clignote sur le four micro-onde. 04h12 ... Poussant un bref soupire, William dépose ses clés bruyamment sur le bol conçus à cet effet, se trouvant à côté de la porte d’entrée. Retirant maladroitement ses souliers, il titube vers le téléphone dans le salon d’où clignote un « 1 » rouge... Clignotement qui l’irrite plus que ne l’intrigue. Se laissant presque tomber sur le canapé, il pèse sur le bouton qui permet d’écouter le message vocal. « Vous avez UN nouveau message ... BIIIIIIP!! », fronçant les sourcils, ce n’était peut-être pas une bonne idée d’entendre ce message, ce dernier « bip » vient lui éclater les tympans presque. « Bonjour, William.. », exaspéré, Will’ roule les yeux avant de les fermer, plaquant ses deux mains devant son visage. « J’espère que tu vas bien, mon fils... Cela fait longtemps que ... Qu’on ne s’est pas parlés vraiment, outre les quelques brefs messages qu’on s’envoie. Écoutes... J’ai souvent essayé de te contacter, mais sans succès... Surtout que tu ne retournes jamais mes appels.. » « Ouais parce que tu étais tellement attentif à moi espèce de larve.. », grommelle William alors qu’il croise les bras, fixant le plafond du salon dans le noir absolu. « Ta mère ne va pas bien, William... Nous sommes allés voir le Dr. McEllis et... Les résultats de son dernier examen ne sont pas fameux... Rappelle-nous, veux-tu? Cela ferait plaisir à ta mère... On t’aime.. » « Fin du Message... », serrant les mâchoires, William observe la machine avant de peser sur l’un de ses boutons. « Message effacé ».
Ne vous étonnez pas d’un tel comportement. Bien que Will’ n’a jamais ressentit une telle animosité envers ses parents, il faut croire qu’avec la maturité qu’on acquiert à travers les années, nous comprenons certaines choses qui nous ont largement échappés lorsque nous étions enfants. Et ces certaines choses, William les a compris lorsqu'il atteint l'âge de dix-huit ans, l'année où il quitta le nid familial pour Boston. Entre vous et moi, William aimerait retourner à l’époque où il n’avait pas de loyer à payer, où il ne devait pas rédiger un texte pour le Journal de Boston, où il ne faisait pas affaires avec des collègues insignifiants et complètement séniles... Il aimerait retourner à l’époque où tout était plus simple... Ou le seul rêve qu’il avait était celui de voler, d’être superman et venir en aide aux demoiselles en détresse! Où le seul problème fut les longues journées de pluie où il ne pouvait sortir à l’extérieur et jouer avec ses voisins. Où le seul intérêt était de jouer avec son jouet favori et la seule crainte était celle de se faire prendre par le vieillard du coin lorsqu’il volait ses pommes. Il aimerait retourner à une époque magique, où ses parents étaient ses héros plutôt que les gens qu’il fuit. William ne parle jamais de ses parents... En même temps, à quoi bon? Où en réside l’utilité? Très sincèrement, il ne ressent aucune fierté en repensant à ces deux êtres qui n’ont servit que de fresque en grandissant. Deux êtres complètement indifférents quant à ses besoins et les sentiments de son propre fils. À plusieurs reprises, il eut l’impression qu’ils ont regretté sa naissance. Bien que sa mère fut enceinte de William à dix-sept ans, elle l’a toujours considéré comme un fardeau malgré le fait qu’elle ne l’a jamais réellement verbalisé. Mais un enfant est beaucoup plus intelligent qu’on ne le pense. Et le jour où il a comprit, il comprit une panoplie d’histoires. Désormais, William ne leur accorde plus aucune empathie... Plus aucune dévotion. Plus aucun effort. À ses yeux, ils ne sont que les deux êtres qui lui ont donnés la vie... À contrecœur.
Dans une tentative de se redresser, William subit un échec lamentable alors que son corps heurte lourdement le plancher de son appartement. Un éclat de rire envahit la pièce alors qu’il gémit douloureusement, se tenant le coude (qui subit l’entièreté du choc) en se redressant lentement. « Meeerde... », souffle-t-il entre deux rires alors qu’il se dirige, sans le moindre équilibre, vers la chambre de sa colocataire... « T.. Terri? », murmure-t-il alors qu’il s’adosse contre l’embrasure interne de la chambre de la jeune femme, cette dernière allongée sur son lit. Face au silence monumental de sa colocataire, William se mord l’intérieur de la joue avant de reprendre un peu plus fort... « Teeeerri! Tu dors? » « Non, je gambade dans les plaines espèce d’ivrogne.. », un sourire amusé étire les lèvres de Will’ alors qu’il s’avance vers le lit de sa colocataire où il se laisse tout simplement tomber. Le soupir exaspéré de Terri se fit entendre alors que William l’entoure de ses bras, nichant son visage dans le creux du cou de la jeune femme. « Tu pues l’alcool... Combien de verres as-tu bu? », William eut un léger haut le cœur alors qu’il hoche vivement la tête en un geste négatif. « Pitié, mon étoile... Ne parle pas d’alcool, veux-tu?... J’ai... Bu.......... Beaucoup.... », formule-t-il mollement alors qu’un hoquet soulève sa poitrine. Fermant les yeux, il se concentre sur sa respiration et celle de Terri. Respirations synchronisés... Il peut même sentir le battement du cœur de sa colocataire contre le sien... Le sien qui bat avec une vitesse absolue alors que celui de Terri cogne avec un rythme on ne peut plus normal. « T’as quelqu’un qui t’attend dans ta chambre ou tu es revenu solo? », William se redresse enfin, collant son dos contre le mur derrière lui. Son silence vaut, en lui-même, une réponse assez significative alors que son regard sur porte sur la fenêtre ouverte en face de lui. Se redressant à son tour, Terri empoigne son paquet de cigarettes alors qu’elle en extirpe un cylindre qu’elle colle entre ses fines lèvres. Allumant la cigarette, elle en tire une longue bouffée, le rond orangé à l’extrémité de la cigarette est l’unique source de lumière dans la chambre qu’ils partagent ce soir. « Parle », ordonne-t-elle alors qu’elle crache la fumée entre ses lèvres, se frottant les yeux alors que, visiblement, elle est bel et bien éveillée. « Il n’y a rien à dire, Terri... Aucune fille ne m’intéressait, c’est tout.. » « Parce que t’as quelqu’un d’autre en tête... », ‘Liam darde son regard sur sa colocataire avant de hocher négativement la tête en roulant les yeux. A-t-elle raison? Bien sûr que oui.
Le truc avec Terri, c’est que William ne peut absolument rien lui cacher et ce n’est parce qu’il n’a jamais pris la peine d’essayer! Croyez-moi, il a beau tenter, il n’y a rien qu’il puisse cacher de sa colocataire. Une drôle d’amitié le lie à Terri, d’ailleurs. Nouvellement journaliste fraîchement sortit de Harvard University et fidèle à lui-même, William fut l’un des nombreux spectateurs d’un bar de danseuses érotiques... Ce n’est qu’en assouvissant un désir de nicotine qu’il rencontra Terri qui n’entretenait pas du tout un agréable échange avec un certain homme qui lui était, visiblement, d’un niveau supérieur. Après avoir fermement envoyé balader cet homme et payé pour une danse privée par les soins de nulle autre que Terri, c’est sous les draps de l’appartement de Will’ qu’ils ont terminés la soirée et, quelques mois plus tard, ils ont emménagés ensemble. Même s’ils partagent quelques nuits enflammées tous les deux, ils se vouent un amour platonique... Une amitié pure et sincère et William considère Terri comme sa meilleure amie, rien de moins. Et comme toute relation typique de « meilleurs amis », ces deux colocataires se racontent absolument tout. Vous devinerez donc que William a fait part à Terri de son histoire avec Thomas, d’où le dernier commentaire de la jeune femme.
« J’vois pas du tout de quoi ni de qui tu parles, Terri.. », fit-il alors qu’il croise les bras, collant lourdement la tête contre le mur derrière lui. « Veux-tu que j’aie chercher tous les dessins que t’as fait de lui, ‘Liam? », un soupir agacé émane des lèvres de William alors qu’il masque son visage de ses mains. « Ça va, ça va... » Thomas... Seul prénom sur cette terre qui arrive à procureren William un énorme sentiment de bien-être et, paradoxalement, une souffrance indicible. Thomas... Ce visage aux traits si particuliers, si uniques... Ces yeux qui l’ont captivés dès le premier jour... Ses fines lèvres desquelles il se souvient si ardemment le goût et dont la douceur n’échappera jamais à ses réminiscences. Ses mains qui se posent Ô si délicatement sur ses joues... Les courbes de son corps qu’il à immortalisé dans sa tête. Ses cheveux qui s’entremêlent entre ses doigts... Son odeur qu’il a eu le plaisir de humé à multiples reprises, odeur qu’il reconnaîtra parmi milles... Sa voix qui rejoue inlassablement dans sa tête, l’obsédant presque. Cet être est très certainement celui qui mènera William à sa perte. Se pinçant les lèvres, Will’ pousse un long et profond soupir alors qu’il hoche la tête négativement. Il extirpe son cellulaire de la poche de son jeans et compose un certain numéro qu’il connaît par cœur... « Je vais l’appeler... », aussitôt, Terri empoigne le cellulaire de William et le garde sur elle. « Fais pas le con! Tu vas l’appeler à cette heure pour lui dire quoi?! Pour lui vomir ton amour? » « Ne parle pas de vomir, s’il te plaît.. », formule difficilement William alors qu’il ferme les yeux. « Cette distance m’énerve, Terri! Elle m’énerve! Elle me consume! Elle me dévore, comprends-tu? », une pointe d’irritation se fit sentir par le ton de la voix de William alors qu’il ouvre les yeux, plongeant son regard dans celui de sa colocataire. « ... Je ne me suis jamais sentit comme ça... Jamais! Et, putain! Ça m’effraie comme t’as pas idée! Et plus les jours avancent, plus je suis tiraillé entre l’envie de l’appeler et celle de m’éloigner davantage de lui, sachant pertinemment que cet éloignement me tue de plus en plus! », un aveux qui ne sera jamais émané d’entre ses lèvres si le taux d’alcool dans son sang ne l’a pas influencé. Il soupir, derechef. « Et peut-être c’est pour le mieux, au fond? ... Peut-être que ce silence qui s’est instauré entre nous est nécessaire afin qu’on puisse tous les deux tourner la page... Afin qu’on puisse sortir de cette histoire sempiternelle et... Être heureux... » « Mais ton bonheur réside chez Thomas... C’est lui qui le détient.. Will’, si t’entêtes à ne rien lui dire, tu finiras par le regretter un jour... », il sait qu’elle a raison... Mais pour l’instant, ce qu’il regrette en ce moment présent fut le dernier shooter qu’il a ingurgité au bar.
Un nouveau haut le cœur s’empare du corps de William alors qu’il fronce légèrement les sourcils... Oh... Non.... « ... Je crois que je vais être malade.. », répond simplement William alors qu’il plaque sa main sur sa bouche en se levant précipitamment du lit de Terri, courant comme si sa propre vie en dépend, jusqu’à la salle de bain où une symphonie significative envahit l’appartement. « Rien de nouveau.. », libère Terri alors qu’elle éteint sa cigarette et tente de se faire conquérir par Morphée. - Citation :
- PSEUDO/PRENOM + WHITEVELVET. ÂGE + 23 ans . CONNEXION + 7j/7. COMMENTAIRE(S)/CASSDEDI + Gros coup de coeur pour ce forum! .
Dernière édition par William A. Callahan le Lun 5 Nov - 17:47, édité 42 fois
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