J'me balade dans les grandes surfaces, j'ai pas assez mais faut payer, je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées.
@ IAMNEVERTHEONE ON TUMBLR CREDIT OBLIGATOIRE.

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samuel jonathan, blake
32 ANS / PROFESSEUR D'HISTOIRE / BOSTON, USA
CÉLIBATAIRE DANS LES MOTS / THE REASON / JOSEPH GORDON-LEVITT
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Such a wonderful world.

Décrire ici tous les points importants concernant votre personnage. Ses manies, ses tics, des points de son passé, ses hobbies, sa couleur préférée, laissez libre court à votre imagination. Cette partie étant très libre, nous demandons au minimum sept points, simplement.

+ Samuel est un fils de militaire alcoolique, et a été battu pendant une grosse partie de son enfance avant qu'on ne le place en foyer quand il avait 12 ans.
+ C'est un vrai paradoxe vivant parce qu'il est excessivement doux et attentionné mais quand il se laisse submerger il peut devenir violent ; Du coup, en général, il essaye de contrôler ses pulsions du mieux qu'il le peut.
+ Sam est bi'. Il l'a découvert à la fin de son adolescence, durant cette époque ou il brûlait un peu la bougie par les deux bouts et enchaînait les conneries.
+ Il a parfois des réactions et une vision de la vie de personne très posée et âgée, mais est aussi assez facilement une sorte de grand-gamin, regardant des films de super-héros et collectionnant les comics dans le bazar organisé de son appartement.
+ Il continue de s'entretenir et, pour aussi calmer ses nerfs et évacuer la pression, pratique beaucoup de sports.
+ Il n'aime pas trop qu'on remue certaines vieilles histoires le concernant, mais trouve un vrai plaisir à se plonger dans la grande Histoire, pour ses cours comme pour lui-même.
+ Il a appris à jouer de la guitare durant son adolescence, et la traînait aussi avec lui sur le front ; Il ne l'admet pas mais il ne chante pas mal du tout.
+ Même si il est rentré aux USA depuis neuf ans, il lui arrive encore souvent de cauchemarder sur l'époque de son service, d'avoir des vieux réflexes, de sursauter et guetter au moindre bruit.
+ Il est très rêveur et utopiste dans son genre ; Il garde toujours un tout petit peu d'espoir, même quand les choses vont vraiment mal.
+ Il est obligé de porter des lunettes de vue depuis la fin de son adolescence, et n'a toujours pas accepté de porter des lentilles ; De toute façon, ça lui arrive souvent de ne pas les mettre ou de les oublier.
+ Il s'accuse souvent à tord parce que c'est dans son habitude de faire plus attention aux autres qu'à lui ; Il ne supporte plus de voir de la souffrance autour de lui.

Tell me that life is beautiful.

••• Du sang sur sa peau. Elle pleure doucement, fatiguée mais heureuse. Il hurle, petite chose si frêle. Mars de l'année 1980. Samuel Jonathan Blake prend ses premières bouffées d'oxygène dans un hôpital de Boston. Son père, Franck Blake, ancien membre de l'armée américaine et vétéran de la guerre du Vietnam, n'est pas là. Il est dans un bar, plus loin dans la ville, à enchaîner les shots de vodka en gueulant et déblatérant sur sa vie, la guerre, et la naissance du fils. Sa mère, Suzanne, dites « Suzie », est bien obligatoirement là. On se voudrait bon samaritain et l'on pardonnerait Franck de cet écart. Mais ce n'est pas exactement le premier. Et ce n'est en aucun cas le dernier. Sam grandit, les années passent. Franck s'enfonce dans l'alcool, sa violence occasionnelle se fait plus courante. Les coups commencent à pleuvoir, tout d'abord sur Suzie. Et puis, les ecchymoses apparaissent aussi sur le corps de Samuel. Il vaut mieux se taire. Tenter de lui échapper. « Ce n'est pas de faute » disait au début la mère. Elle s'est faite à une autre idée au fil des jours. Samuel cachait bien les bleus à ses poignets sous les manches de ses pulls, tentait bien de ne rien laisser voir. Il avait douze ans quand un de ses professeurs du collège remarqua les marques qui couronnaient ses poignets dans un instant où l'enfant n'avait pas fait attention. Il prévint les services sociaux. Franck eut vent de cette nouvelle. Et incrimina en premier lieu sa femme. C'était elle qui le condamnait, l'accusait, le dénonçait, qui le mènerait à la tombe. Douce ironie. Ce soir-là, alors que Samuel se recroquevillait dans un coin de sa chambre, protégé par la pénombre, écoutant, impuissant les cris et les bris de l'autre côté de la porte, les services sociaux et la police, prévenus de la gravité de la situation, firent une descente. En vain pour Suzie. Franck venait de la poignarder avec un couteau de cuisine, perdant totalement le contrôle, et encore plus saoul qu'à son habitude. Si la femme mourrait, le père était arrêté. Et l'enfant, apeuré, se laissait faire emporter par cet agent qui vint le rassurer, le prendre dans ses bras et lui dire que tout était enfin fini. Il serait prouvé, plus tard, que Franck souffrait de troubles mentaux. La guerre l'avait tellement rongé, il avait aggravé son cas avec l'alcool ; Qu'importe. Maintenant, tout était fini, Samuel était accueilli dans un foyer pour garçons.

••• Sans repères, sans rien, l'enfant devint adolescent. Un adolescent qui ne savait plus en quoi ou en qui placer sa confiance, quel était son but. Un adolescent impulsif ; Impulsions exacerbées par son manque de repères, bien évidemment. Il était un rêveur, au fond. Mais il était en colère. Constamment. Il devint l'une des fortes têtes du lycée, face à Braeden. Braeden, avec sa guitare et les sourires qu'il distribuait. Un rival. Un ennemi. De toute façon, la terre entière était ennemie aux yeux de Sam, à l'époque. Alors que la fin des années lycée sonnait, à l'aube de ses dix-huit ans et de l'été, Blake décida de s'engager dans l'armée. Il nécessitait une famille, une grande famille. Un cadre, pour arrêter de se perdre. Servir à quelque chose, que sa vie soit utile, qu'il mène à un but. Cinq années. Il signa pour cinq années de service. Cette période le mena jusqu'en 2003. Il avait 23 ans, et rentrait chez lui, totalement en-dehors du circuit de la vie. La guerre au Moyen-Orient, elle était définie par des dates dans les livres. Mais elle s'étendait, sur de si longues années, avant et après ces jours gravés sur le papier, que Sam n'eut pas à chômer après son entraînement d'une durée de six mois, en 1998.

••• Il mit bien une année à revenir à la réalité, rentrer dans le moule, se dé-marginaliser. Ce n'était qu'en grande partie de l'apparence, car il se torturait l'esprit en chaque instant, comme il continuerait à le faire jusqu'à la fin de sa vie sûrement. Il se décida à faire des études. L'Histoire. Ça lui plaisait, de remuer la grande Histoire plutôt que sa petite. Il obtint un diplôme, et fut embauché au lycée de Boston comme professeur. Une situation stable. Un passé qui le pesait mais avec lequel il commençait à se familiariser. Il avait 29 ans, et cela faisait un an qu'il enseignait. Un peu sur les nerfs, un peu ailleurs, son pare-choc et celui d'une autre voiture firent une petite rencontre. Et parce qu'il avait ça dans le sang, que c'était un réflexe, il se dépêcha d'aller voir si l'autre chauffeur allait bien. L'autre chauffeur, c'était Braeden. Un ancien rival. Un futur ami. Ils partageaient désormais des blessures très proches. Ils se comprenaient. Leur amitié ne fut qu'une formalité. Et après trois années à se fréquenter, il est grand temps de passer un cap. Parce qu'il faut continuer d'espérer. Parce que l'avenir n'est plus si loin.

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Citation :

PSEUDO/PRENOM + Captain Cornflakes / Valentine. ÂGE + 14 ans le 11/11 i. CONNEXION + De queuh-oi ._____. ? COMMENTAIRE(S)/CASSDEDI + ... TINTINTINTIIIIIIIIIIIIIIIIN

Braeden J. Goldman a écrit:

Jax pas touche èé tu as ma soeur ça te suffit

Roh, ça va oui, si je peux même plus dire bienvenue aux gens

Samuel J. Blake a écrit:

... il est jalouuuuuuuuuuuuuuuuuux t'façon avec Ryry en avatar, et vu ce que Braedou m'a dit sur votre lien, va falloir qu'on parle

Oh zut de zut, je vais avoir un JGL contre moi aussi ?