Oscar Wilde a écrit : "Les enfants commencent par aimer leur parents. Quand ils grandissent, ils les jugent. Parfois, ils leurs pardonnent."
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Gabriel Prescott
39 ANS / EDITEUR / OCKLAHOMA CITY
CELIBATAIRE / THE REASON / JOHNNY DEPP
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Such a wonderful world.

Décrire ici tous les points importants concernant votre personnage. Ses manies, ses tics, des points de son passé, ses hobbies, sa couleur préférée, laissez libre court à votre imagination. Cette partie étant très libre, nous demandons au minimum sept points, simplement.

HISTOIRE :
x Gabriel n'a plus du tout de contact avec sa famille depuis un peu moins de vingt ans. Son frère Harry, de 18 mois son aîné, cherche pourtant toujours à renouer le contact.
x Enfant, il voulait devenir footballeur professionnel mais on lui a diagnostiqué une faiblesse cardiaque qui a anéanti ses rêves. Depuis, il est obligé d'aller chez le cardiologue tous les ans pour surveiller sa maladie.
x Gabriel a eu une adolescence très délicate, puisqu'il était adepte des drogues en tout genre, des comas éthyliques, des parties de jambes en l'air sans souvenir ni protection, des rendez-vous au commissariat.
x A 20 ans, le jeune homme a un déclic. Il reste en effet pendant trois ans isolé dans la montagne en compagnie d'un ermite accro au yoga, aux bouquins et aux échecs, ce qui lui vaut une remise en question obligatoire.
x Gabriel a vingt-six ans lorsqu'il devient éditeur. Il rencontre Juliet quelques temps plus tard ; il publie son premier bouquin et partage une minuscule partie de sa notoriété. Le travail est sa plus grande fierté !

ANECDOTES :
x Gaby est un très gros fumeur. Il lui arrive aussi de consommer quelques substances psycho-actives mais rien de très flag'.
x Par expérience, Gaby sait que la première impression qu'il donne aux gens est celui d'un glandeur, voire celui d'un drogué.
x Gaby est du genre à ne pas se prendre la tête. Il n'est pas susceptible et généralement les critiques ne l'atteignent pas si elles sont infondées. Il n'est pas matérialiste, et souvent, ses proches ont l'impression qu'il ne s'intéresse pas suffisamment à eux.
x Gabriel a beaucoup d'auto-dérision. Il n'est pas rare de se mettre en avant dans des situations improbables, sans la moindre honte.
x A cause de son histoire personnelle, Gabriel n'aime pas trop les enfants, il craint d'être maladroit, de ne savoir quoi leur dire.
x La ponctualité n'est pas dans le vocabulaire de Gaby, sauf lorsqu'il s'agit du travail.
x Lorsqu'il avait dix-neuf ans ans, Gabriel s'est marié à Las Vegas avec une inconnue. Il s'est fait passer pour plus vieux, était totalement saoul et les deux fêtards ont divorcé deux jours plus tard.
x Gaby évite au maximum d'utiliser la manière forte dans les conflits, il préfère même passer outre. Mais il lui arrive parfois de se servir de ses poings, et notre Ali national n'est pas rouillé du tout. (a)

Tell me that life is beautiful.

Il est l'heure à présent de développer ces points et de nous faire part du passé ou du présent de votre personnage. Vous avez le champ libre pour nous réciter les moments phares de son existence. Vous aurez au minimum vingt lignes pour décrire son histoire, sous forme d'anecdotes ou de récit, à vous de voir.

When I was a child, I was I jedi. ♪ Dyonisos
J'ai en moi cet enfant détruit qui hurle. Je l'entends depuis si longtemps, c'en est terrifiant. L'habitude ne change rien à l'intensité de ce SOS contre le monde. Son cri me martèle les os, les viscères et les tympans. Sa déception me sidère. C'est son cœur le fautif, son cœur malade qui a détruit ses rêves.

J'ai trente-neuf ans, et toutes mes dents. Ma vie est une succession de rebondissements en tous genres. J'aimerai me poser et espérer à créer quelque chose de concret, mais je crains n'être qu'une victime du destin. Alors je vis les choses sans me préoccuper de ces aléas maléfiques. Je fume, je bois, je travaille. Je réussis et j'échoue.

Je suis éditeur, en parfaite réussite. Pourtant, tout n'a pas toujours marché dans ma vie. Mon adolescence n'a été que rébellion envers ce corps qui m'a trahi au moment le plus délicat, ce frère qui m'a volé mes rêves, ces parents en guerre intéressés par leurs petits amours. En dehors de la dope et l'alcool, j'entraînais mon âme à la débauche et aux ténèbres. J'avais envie de cracher au visage de ces gens qui me regardaient de haut et me méprisaient, ou me plaignaient. J'étais un gamin de la nuit, à traîner partout où l'illégalité régnait. Combien de fois me suis-je retrouvé au commissariat, à attendre ce père désormais incapable de me gérer ? Je coulais, ou plutôt plongeais, puisque c'était volontaire, dans ces abysses de délinquances et d'addictions.
Sans savoir trop comment, peut-être encore par esprit de contradiction, j'ai obtenu mon baccalauréat. Chance inouïe ou récompense méritée ? Autant dire que ce diplôme a soulevé bien des questions. On m'accusait de tricheries, ou d'avoir une aide quasi-divine. Je me fichais de ce qu'ils pouvaient croire, j'avais mon baccalauréat et c'était une fierté suffisante pour un « raté » comme moi. Pour autant cet exploit ne m'a pas convaincu à poursuivre mes études. Je m'orientais inexorablement vers le marché noir, le deal de coke et de substances psycho-actives en tous genres.
Vingt ans, première gifle. Ma belle-mère m'a littéralement expulsé du domicile. Sans aucune concertation, elle m'a envoyé dans un taudis minable perdu en pleine forêt. J'étais alors accompagné d'un ancêtre plus silencieux que la tombe dans laquelle je voulais l'envoyer. Il passait ses journées à lire, méditer, jouer à des jeux mille fois trop stratégiques pour moi. Il avait brûlé les têtes de canabis que j'avais planqué dans mes poches, dégageant ce doux parfum et nous envoûtant lui et moi dans une transe des plus exaltantes.
Le grand-père était mon pire ennemi, mais c'était surtout la seule présence humaine à des kilomètres à la ronde. Au fur et à mesure des jours, j'entrais dans ce monde. Il m'initia à certaines pratiques trop saines pour être humaines. Des heures à se taire et à penser, à laisser son esprit s'échapper plus haut que la montagne. Je me découvrais une logique existante, prête à progresser, et surtout, un amour pour la lecture. Le papier avait cette odeur de vieilli tant dérangeant, mais je jouissais chaque fois à la découverte de ces intrigues fantastiques ou réalistes. La bibliothèque de mon hôte n'était pas énorme, mais elle cachait de grands classiques qui me rendaient béat. Je me sentais extirpé de cet univers de ténèbres par une force terrifiante mais lumineuse, réconfortante. La vie semblait désormais m'être possible ; et surtout : j'étais motivé à devenir quelqu'un.
Ne croyez pas que ce changement fut facile, rapide. Pensez clairement que trois années coupé de la civilisation m'ont transformé. Des jours et des nuits à ne vivre que dans le murmure des oiseaux et du vent. Loin des parasites du soir, des drogues douces et dures, des déchéances. Contre cette pollution affable, j'avais rencontré la pureté.
Quittant ce paradis, je menais ma vie à New-York. Quoi de mieux pour rêver et réussir ? Mes études durèrent trois ans. Quelques trentaines de mois durant lesquels je mettais à profit mon exil et mes méditations. Évidemment, je fus tenté de retomber dans mes anciennes faiblesses, retrouvant le chemin de la weed à planer ; mais jamais, je ne me laissais couler aussi profond que dans mes jeunes années.
Quand enfin je devins éditeur, je m'avouais enfin homme. Déterminé, indépendant, sans attache, motivé, il m'a été plutôt facile de trouver un emploi. Embauché dans une boîte sans renom, sous-payé, j'ai vécu des heures difficiles. Je craignais que ma passion se tarisse dans une entreprise si peu impliquée dans le monde du livre. Moins d'un an plus tard, j'ai rencontré celle qui aura changé ma vie. Littéralement. Juliet Hepburn. Écrivaine déchue, à la recherche d'un éditeur compréhensif. Lorsque j'ai lu son manuscrit, une question m'est apparue : Pourquoi personne n'avait-il voulu la publier ? Son idée était géniale, son style tout à fait intéressant. L'ensemble était jouissif ! Avec tout l'acharnement dont je suis doté, j'ai obtenu le droit d'éditer la jeune femme. Comme je l'avais pensé, JACKPOT. A croire que l'aventure ne venait que de commencer... »

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Citation :

PSEUDO/PRENOM + Okaane/Amande. AGE + 19 ANS. CONNEXION + Disons 5/7. COMMENTAIRE(S)/CASSDEDI + Cassdédi à Sylouche la plus top des GE ! .

Merci les geeens.
Et GEDLM , ton avatar est sensaaas. *o*

Alice, tu t'es plantée aussi !
Lulu, c'est GEDLP et moi DLF. AHAH, nos cerveaux s'embrouillent. (a)

Merci merci

On est les grands esprits de la fatigue, aujourd'hui.

Brefouille, voilà qui promet

Mercii Theddie.
CLASSE L'AVATAR !

MERCI AMOUR.
J'suis contente, t'as pas hésité trop longtemps.